Plateau-Caillou
Un jeudi comme un autre (3)
Je finis par me lever, vins au salon m’effondrer dans le canapé, j’allumai pour lire une troisième fois le journal. Je me rendis compte que j’en avais ni la force, ni l’envie. J’éteignis, mal à l’aise, éreinté, une douleur sourde au fond des yeux. Et toujours le hurlement du chien qui tapait, qui me vrillait le crâne.
Affalé sur les cousins trop chauds, torrides, pendant trente minutes d’affilée le chien gueulait, m’usant les nerfs jusqu’à la corde, décomposant le temps. Dans le pseudo (…)