La coquille vide (2)
Une tendre pelouse séparait deux arbres lointains, avant que le terrain ne sombrât sur une ravine improbable. Toujours était-il qu’on se trouvait là devant quelque chose d’infiniment accompli. Le jardin, par son ouverture sur le monde, semblait aménagé en fonction de la lumière des points cardinaux : jaune au levant, au couchant du rouge, pour capter pleinement la lumière, ce qui en faisait une sorte de lieu centralisé. « Le temps y semble suspendu », y avait-il dit, en contemplant la vue. (…)