À 20 heures sur Tempo

Faut pas rêver

Un magazine proposé par Georges Pernoud. Présenté par Laurent Bignolas. Préparé par William Garit. Rédacteur en chef : François Jacquel. Réalisé par Malick Tiaïba.

Laurent Bignolas nous lance une extraordinaire invitation au voyage avec la collection 2008 de "Faut pas rêver" : Mille et une Vies autour des continents...

“La mongolie” : 2,5 millions d’habitants dans un pays grand comme trois fois la France, telle est la Mongolie. Terre des grands espaces où la moitié de la population continue à pratiquer le nomadisme. Une vie rythmée par les saisons et la recherche indispensable des points d’eau qui assurent la survie des hommes et du bétail.

À 20 heures 05 sur Télé Réunion

FBI : Portés disparus

Série policière américaine réalisée par Chris Long. Avec Anthony LaPaglia (Jack Malone), Poppy Montgomery (Samantha Spade), Marianne Jean-Baptiste (Vivian Johnson).

“Le nettoyeur” : Un père et sa fille, une adolescente, disparaissent sans laisser la moindre trace. Intrigué par ce détail surprenant, Jack et son équipe enquêtent sur le disparu et découvrent qu’il exerçait une activité peu banale. Pour gagner sa vie, il effaçait les scènes de crime. Il était ainsi chargé de passer derrière les experts de la police scientifique. Autant dire qu’effacer les traces était son métier. Aurait-il décidé de disparaître de lui-même ? A-t-il utilisé ses compétences professionnelles dans ce but ? Sa fille est-elle sa complice ou l’a-t-il entraînée dans cette affaire contre sa volonté ?

“Malone contre Malone” : Le divorce de Jack et Maria devient de plus en plus pénible, notamment lorsque l’avocat de Maria force Jack à revivre ses traumatismes d’enfance. Il n’hésite pas non plus à évoquer la brève liaison de Jack et Samantha. Celle-ci se sent responsable de la situation...

À 20 heures 15 sur Ciné Emotion

Les duellistes

Film britannique réalisé par Ridley Scott. Avec Harvey Keitel, Keith Carradine, Albert Finney ...

À l’époque napoléonienne, le lieutenant Armand d’Hubert se voit chargé par son supérieur de mettre aux arrêts le lieutenant Gabriel Ferraud qui s’est battu le matin même en duel avec le fils du maire de la ville de Strasbourg. Mais Ferraud, qui ne l’entend pas de cette oreille, se sent offensé, s’emporte et provoque à son tour d’Hubert en combat singulier, duquel aucun des deux ne sort vainqueur. Dès cet instant, Ferraud n’aura de cesse de réclamer réparation à d’Hubert, provoquant un duel à chaque rencontre des deux hommes. Au fil des années, le motif futile de l’affront disparaîtra pour faire place à un besoin acharné chez Ferraud d’affronter son rival.

Votre soirée Télé

La semaine va se terminer en fanfare comme elle a commencé, avec un bon programme généraliste, alors pourquoi se plaindre ? Eh bien, justement, il n’y a rien à redire sur cette semaine télévisuelle, juste espérer qu’il en sera de même la semaine prochaine. Pour débuter cette soirée de vendredi, je vous propose de rêver même si le titre ne nous y engage pas. Il faut dire que les reporters du magazine "Faut pas rêver" qui tournent ces aventures pour nous ne les rêvent plus, ils les vivent. Mais nous, nous sommes le plus souvent sur un petit nuage et les images qui défilent devant nous nous donnent le plus souvent envie de larguer les amarres pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Ce soir, Laurent Bignolas nous entraîne dans un pays trois fois comme la France et qui a deux millions et demi d’habitants, ça laisse de la place pour s’installer ! Seulement voilà, ce pays, c’est la Mongolie et l’on est bien loin de nos climats tropicaux, c’est sans doute cela qui fait que la population est si peu nombreuse. Quoi qu’il en soit, les paysages vont nous surprendre comme à chaque fois, et la vie de ces nomades qui commencent à se sédentariser va peut-être nous donner des pistes sur ce que nous sommes et surtout sur ce que nous risquons de perdre. Pour les amateurs de séries policières, comme chaque semaine, ils retrouveront l’excellentissime Anthony La Paglia dans le rôle de Jack Malone, ainsi que toute son équipe, pour deux nouveaux épisodes de "FBI Portés disparus". En ce qui concerne le cinéma, je vous conseille d’avoir une soucoupe sur le toit de votre case si vous voulez voir quelque chose d’intéressant. Pour vous, j’ai sélectionné un excellent film d’aventure, mais vous retrouverez ma critique dans la case du dessous. Voilà donc une soirée de vendredi assez complète, en espérant que le week-end télévisuel sera du même tonneau.

Le film que l’on peut regarder

Le film que je vous ai sélectionné sur "Ciné Emotion" est une de ces productions dont on n’a pas, à mon goût, assez parlé. Lorsqu’on parle d’esthétique cinématographique, on doit obligatoirement mettre en avant "Les duellistes", une fiction britannique réalisée par Ridley Scott. Ce film nous raconte l’histoire de deux officiers de l’armée napoléonienne, opposés par un différend futile, qui ne cessent de s’affronter en duel, alors que défilent les périodes de l’Histoire, le règne de Napoléon, les Cents Jours, la restauration de la monarchie. C’est sur ce fond historique que se déroule la quête acharnée et dérisoire de ces deux hommes qui ne vivent plus qu’à travers cette obsession : réparer dans le sang un honneur bafoué. Au fil des ans, la cause de la querelle s’estompe pour ne laisser la place qu’à une haine farouche et irrationnelle. Chaque étape est l’occasion pour les deux officiers de s’affronter et c’est de cela dont il est question plus particulièrement, les duels. C’est donc ainsi que le réalisateur met toute sa puissance imaginative pour retranscrire et même sublimer ces instants. Bien évidemment, dans cette fiction, il n’est pas question que de batailles, mais les vies se croisent, des histoires d’amour naissent et meurent, et l’histoire avec un grand "H" défile et nous montre la période napoléonienne. "Les duellistes" est une fiction admirablement bien interprétée et la photographie est de toute beauté. Ridley Scott, bien que Britannique, respecte la véracité historique et sait filmer de façon réaliste aussi bien les batailles que la vie de ces deux personnages très ambigus. Pour faire simple, c’est un immense chef-d’œuvre inspiré d’une Nouvelle d’une simplicité déroutante et l’on peut regretter que lors de sa sortie, ce film n’ait pas eu les honneurs des "Unes" de la presse cinématographique. Vous aurez compris que je vous recommande fortement de programmer vos machines à enregistrer.

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