Solidarité

Croire et œuvrer pour un idéal

Après le saccage du Centre de lecture du Brûlé

1er février 2003

Les responsables de l’ACCLE (Association pour l’animation et la gestion du Centre culture/lecture/écriture du Brûlé) remercient tous ceux qui leur ont adressé des marques de sympathie pour les aider à faire face aux actes de vandalisme qui ont eu lieu dans la nuit du 19 au 20 janvier dans une partie des locaux affectés au Centre.

Ces marques de sympathie et de solidarité nous ont été précieuses et elles sont importantes car elles témoignent d’une volonté partagée de faire face à des actes d’une particulière gravité.

Il faut que les auteurs des vols répétés et que leurs réseaux et les receleurs sachent qu’ils s’attaquent à du matériel laborieusement rassemblé pour servir de jeunes réunionnais en les aidant à apprendre à lire et à écrire, à réussir à l’école : donc à se préparer à être des citoyens actifs et responsables.

Les dégradations déplorées cette fois traduisent, en plus de l’égoïsme des voleurs, leur volonté de nuire, de détruire un outil qu’ils croient luxueux alors qu’il n’est que le produit d’efforts laborieux pour accueillir des enfants dans des conditions dignes d’eux !
Nous espérons, et vos marques de solidarité nous aident à le croire, que les auteurs aujourd’hui encore impunis, sentiront une réprobation générale qui leur fera mesurer les effets et le sens de leurs actes... ainsi que les peines qu’ils encourent.

La défense du Centre et du projet éducatif qui l’anime est l’affaire de tous ceux qui croient à l’importance de l’école et du développement culturel dans la lutte contre les inégalités et contre les différentes formes d’aliénation.
Nous continuerons à œuvrer pour cet idéal : avec le soutien et la participation de ceux qui le partagent et qui nous apportent, aujourd’hui, le soutien de leurs précieux gestes amicaux.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus