Journée internationale de la femme

’Fanm déséné’

Matinée-débat dimanche 9 mars à la mairie de Sainte-Suzanne avec la CGTR

7 mars 2003

Dans le cadre du 8 mars, Journée internationale de la femme, la Confédération Générale du Travail de la Réunion (CGTR) organise dimanche prochain à la mairie de Sainte-Suzanne une matinée-débat sur le thème "La femme salariée et syndiquée". Ce débat public, intitulé par les organisateurs "Fanm déséné", verra la participation de plusieurs représentant(e)s du monde syndical, politique, associatif etc… de La Réunion. (voir en encadré le programme)
Récemment, le secrétaire général de la CGTR, Ivan Hoareau, avait déclaré : « le salariat est en pleine mutation et il est de plus en plus féminisé. Ce constat est flagrant dans le secteur du commerce et des services. Comment coller aux préoccupations de la femme salariée ? Comment être à l’écoute de la femme syndiquée ? »
De ce fait, lors du renouvellement de ses structures, la CGTR veille à la présence significative des femmes, notamment dans ses instances dirigeantes.
En outre, la Confédération réfléchit à la mise en place d’actions et de manifestations en direction de ses adhérentes.
Aussi, « la Journée de la Femme a semblé être une occasion idéale pour échanger sur les conditions de travail, l’action syndicale, l’environnement familial et social de la femme », affirme le syndicat.
La CGTR donne donc rendez-vous à toutes les personnes intéressées le dimanche 9 mars 2003 de 9 heures à 12 heures 45 à cette matinée-débat dans la salle du Conseil municipal à la Mairie de Sainte-Suzanne. Puis les participant(e)s seront convié(e)s au pique-nique de l’UFR au Bocage.

Programme de la matinée-débat
9 heures : Accueil des intervenants, des adhérentes et des adhérents CGTR
9 heures 30 à 9 heures 45 : Discours d’ouverture par Yves Grondin, secrétaire confédéral de la CGTR, et Marlène Derfla, secrétaire confédérale et secrétaire générale de la fédération Commerce CGTR
9 heures 45 à 10 heures 30 : La femme salariée dans la société d’aujourd’hui, avec Huguette Bello, députée de La Réunion et présidente de l’UFR ; Nelly Actif, du service Études et Diffusion, à la division Études de l’INSEE Réunion ; Didier Périno, directeur adjoint à la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de La Réunion.
10 heures 30 à 11 heures 30 : Différentes interventions de femmes pour faire part de leur vécu : société civile - Aude Palant-Vergoz ; syndicaliste - Monique Couderc ; culture et identité - Anny Grondin ; artiste syndicaliste - Michèle Giscloux ; Association contre le harcèlement moral - Guylaine Lowitz.
11 heures 30 à 12 heures 30 : Débat
12 heures 30 à 12 heures 45 : Synthèse, par Corine Ramoune, déléguée syndicale CGTR
12 heures 45 : Départ pour la Salle des Fêtes du Bocage, où se produira le Groupe Akoz, de la Montagne (maloya traditionnel). Puis pique-nique avec l’UFR au Bocage.
Tribune libre
Hommage du MTKR au travail des femmes
La Bible rend hommage au travail de la femme et ordonne qu’elle soit récompensée du fruit de son labeur et louée en tout lieu pour ses actions. Ce qui veut dire que le travail de la femme la valorise et lui donne une place de choix, même si la société feint de ne pas le reconnaître. (oui, mais à quel prix ?)
« Les femmes qui travaillent font en fait une double journée et pour peu qu’elles se soient engagées dans la vie associative ou si elles font du bénévolat, il faut arriver à s’organiser et surtout pouvoir compter sur la collaboration du conjoint aux tâches ménagères ou à la garde des enfants ! »
La Bible dit également que le travail de la femme donne de la considération sociale à son mari, et qu’elle est ainsi une couronne pour celui-ci (Proverbes 31, 10 - 31 et 12, 4). Ce ne fut pas le fait du hasard que l’aube du 3ème millénaire soit inaugurée par la première marche mondiale des femmes, en octobre 2000 ! Il faut se rappeler que 6000 organisations non-gouvernementales, réparties dans 161 pays et territoires, défilèrent dans leurs villes et devant le siège de leur gouvernement. Les revendications exigeaient des décideurs politiques et économiques un changement de cap radical au niveau mondial pour mettre un terme définitif à la pauvreté et à toutes les violences faites aux femmes.
« À La Réunion, six associations ayant toutes des femmes pour présidentes (AFAR, AMAFAR, ATD QUART MONDE, FRSCV, MTKR et UFR) ont défilé en portant une banderole "Je refuse la misère, je fais avancer la paix pour un monde juste et durable". Toutes ont participé à l’édification d’un livret qui a été remis à l’ONU et elles appuient les revendications du partage mondial des richesses, de paix et de justice, de respect et d’égalité entre les hommes et les femmes, en communion avec les autres marches réalisées dans le monde entier, à l’initiative des femmes soucieuses de prendre en main leur destin autant à l’échelle planétaire que local ».
Cette première marche mondiale fut le signe international de toutes les luttes individuelles et collectives, menées à toutes les échelles par toutes les catégories de personnes, qui expriment ainsi leur ras-le-bol et dénoncent toutes les violences commises dans notre société, entre autres à l’égard des femmes.
La marche continue avec les membres du MMTC (Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens) à travers le monde, selon la particularité propre à chaque groupe, à chaque région. C’est une marche de solidarité avec toutes les femmes et tous les peuples qui luttent pour plus de justice.
La marche continue pour que cessent les guerres, pour que les femmes cessent d’être violées et de voir leurs filles, leurs sœurs et leur maman violées par des soldats sans scrupules, qui systématisent la prostitution et leur font subir toutes sortes d’humiliations.
La marche continue pour que, dans le monde entier et le tiers-monde en particulier, les femmes aient le courage de refuser d’être les victimes et les complices passives de tout type de violence faite aux femmes, sous prétexte qu’elles sont les "gardiennes des traditions" dont certaines les déshonorent et les déshumanisent !
Elles s’engagent de plus en plus dans la vie politique ou syndicale, au sein des associations et d’ailleurs nous saluons la loi française sur la parité dans ces domaines !
Pour que les femmes refusent la perniciosité de l’habillement et que leur corps cesse d’être un bien de consommation, "rapidement consommable" dès l’âge de 15 ans et "rapidement jetable" à 30 ans.
La marche continuera jusqu’à ce que les conventions n° 100 et 111 de l’OIT sur l’égalité de rémunération et les discriminations (emploi et profession) soient ratifiées et appliquées par tous les décideurs politiques et économiques et que cesse toute discrimination qui avilit les femmes.
Pour le MMTC, cette marche est un mouvement irréversible, pour la mondialisation de la solidarité, le développement durable et la paix pour tous.
« Parce que devant Dieu, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu ! » (1 Corinthiens 11, 11-12).
MMTC (Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens)
MTKR (Mouvman Travayèr Krétyin La Réunion)

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