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10 mai 2010
Madagascar a célébré la semaine dernière le Soixantième anniversaire du Comité de solidarité, créé au lendemain des procès de Tananarive qui ont envoyé à l’échafaud et aux travaux forcés des dizaines de patriotes malgaches, coupables d’avoir revendiqué la liberté et l’égalité. Fondatrice du Comité de solidarité, Gisèle Rabesahala revient sur 60 ans de solidarité entre les peuples malgaches et réunionnais. À écouter ou à réécouter...
Ce 5 mai 2010, "Témoignages" fêtait son 66ème anniversaire. La semaine dernière, c’était également la célébration du 60ème anniversaire du Comité de solidarité malgache.
Pour ce double événement, KOI avait l’honneur d’accueillir dans l’émission "Temps réel" Gisèle Rabesahala, une des fondatrices du Comité. 60 ans plus tard, Gisèle milite toujours pour le progrès de Madagascar et le développement de la solidarité entre nos peuples des îles sœurs.
C’est donc un rendez-vous avec un monument de l’Histoire de nos deux pays que Témoignages vous propose de réécouter.
Voici en complément un article de "Témoignages" publié le 5 mai dernier :
Le 3 mai 1950, des jeunes patriotes malgaches décidèrent d’alerter l’opinion publique nationale et internationale sur les conditions inhumaines dans lesquelles étaient détenus quelque 5.000 patriotes et sur le drame vécu par leurs familles. Ainsi naquit le Fifanampiana Malagasy qui, durant plusieurs années, dans des conditions difficiles et parfois périlleuses, dénonçait la répression, exigeant que cessent les exécutions des condamnés à mort et que soient libérés les prisonniers politiques. Le slogan « L’amour de la patrie n’est pas un crime » fut le leitmotiv de ces revendications.
Les échos de cet engagement du Comité de Solidarité se répercutèrent en France, où des partis politiques, dont le Parti Communiste Français, des associations humanitaires telles que le Secours Populaire Français, le Comité pour l’amnistie outre-mer présidé par le Professeur Louis Massignon de l’Institut, les syndicats tels que la CGT, des élus de Gauche, mais également de Droite, se joignirent à ce mouvement pour exiger Justice pour les Malgaches.
Dans ce large mouvement de solidarité, le peuple réunionnais ne fut pas en reste ;
- Ainsi, dès que parvinrent en France les échos de la répression et du Procès inique intenté aux dirigeants nationalistes, les députés élus de La Réunion, le Dr Raymond Vergès et Léon Lepervenche, s’associèrent aux démarches des membres de l’Assemblée Nationale Française pour dénoncer ces injustices. Ils figurent parmi les co-signataires des nombreuses propositions de loi déposées au Palais-Bourbon pour obtenir l’amnistie en faveur des prisonniers politiques de 1947.
- En 1953, lors du premier Congrès du Comité de solidarité, une délégation de la fédération réunionnaise de l’Union des Femmes de France, conduite par Isnelle Amelin, accompagnée de Marie Tardivel, apportait à leurs sœurs malgaches l’assurance de leur solidarité.
- En 1955, à l’occasion du 2ème Congrès du Comité de solidarité, ce fut Paul Vergès qui y représentait la fédération réunionnaise du Parti Communiste Français, aux côtés de Sylvie Laugier, déléguée de l’Union des Femmes de France, fédération de La Réunion.
- à La Réunion, à l’initiative de l’Union des Femmes de La Réunion, une pétition fut lancée pour exiger l’amnistie des prisonniers politiques malgaches ; elle réunit plusieurs centaines de signatures.
Ce passé d’une coopération exemplaire en des périodes difficiles entre les peuples malgache et réunionnais mérite d’être rappelé en ce soixantième anniversaire du Comité de solidarité de Madagascar, car les événements de 1947 à Madagascar s’inscrivent dans l’Histoire en tant qu’éléments fondateurs de la lutte de libération du peuple malgache, qui célèbre cette année le 50ème anniversaire de son Indépendance.
Gisèle Rabesahala
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