Soboriz

Les grévistes maintiennent leur revendication

12 mars 2003

Peu d’avancées, hier, dans le conflit qui secoue depuis lundi l’entreprise Soboriz au Port. Une tentative de négociation a eu lieu le jour même avec la direction, en présence d’un inspecteur du travail, mais il n’en est rien sorti. La direction met en avant les difficultés du marché du riz dans la conjoncture présente. Les grévistes pensent que ces difficultés n’empêchent pas une augmentation des bas salaires.
Après cet échec, les grévistes ont saisi la Direction du Travail pour une réunion en commission de conciliation, qui a été fixée à vendredi, 14 heures à Saint-Denis. La commission de conciliation est une instance paritaire réunissant cinq représentants des syndicats de salariés, cinq membres du patronat le directeur du Travail et deux autres fonctionnaires.
Les revendications ont été réitérées hier matin à la direction, qui dit « comprendre la frustration des salariés » mais ne pas pouvoir augmenter les salaires dans la conjoncture. Les salariés observent que, malgré cette conjoncture difficile, ou à cause d’elle, l’entreprise investit dans sa rénovation et dans l’équipement de machines neuves, ce qui devrait « permettre d’augmenter la productivité » soutiennent les délégués CGTR, qui persistent à penser que « la possibilité existe de leur donner satisfaction ». « Certains salariés ont 30 ans, 28 ou 25 ans d’entreprise. Ils se sont consacrés à sa réussite. Pourquoi resteraient-ils d’éternels sacrifiés et ne seraient-ils pas entendus ? » poursuivent les délégués syndicaux CGTR.
Les grévistes restent ouverts à toutes nouvelles propositions et la grève continue.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus