
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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La CGTR Santé et Service sociaux prévient que si le dialogue n’est pas rétabli, le service de la blanchisserie exprimera son mécontentement par des actions de grève. (photo F. L.)
"La Poste" en grève à Saint-Denis
1er février 2003
Après quatre jours de grève et beaucoup d’attente, causée par des divergences d’appréciations sur la conduite des rencontres, les négociations ont commencé hier à 7 heures du matin. Elles se sont déroulées en trois actes, jusqu’à six heures du soir, pour ne déboucher que sur des avancées très minces. Trois syndicats ont représenté les grévistes (CFDT, CGTR, FO), venus aux négociations avec plusieurs points à examiner, portant d’une façon générale sur l’organisation du travail, le manque de moyens du service public et le manque d’effectifs.
Le premier point débattu le matin a porté sur le déficit de dialogue social à la Poste. Les salariés déplorent une qualité médiocre des relations entre « la hiérarchie » et le personnel.
Un problème de contrats à durée déterminée (CDD), prorogés au-delà de la durée légale sans transformation en CDI, n’a pas encore trouvé de solution négociée. « Au bout de neuf mois, les CDD auraient dû passer en CDI. Or certains ont été reconduits pendant trois ans. La Poste est dans l’illégalité complète », a exposé hier Emmanuel Sériacaroupin, de la CGTR-PTT.
Les salariés ont dénoncé le "plan d’économie" qui ne permet pas à la Poste de remplir sa fonction de service public. Le manque d’effectifs est comblés par des mutations dont les salariés estiment qu’elles « désorganisent les services ». Les droits du travail ne sont plus respectés pour les mêmes raisons, des salariés étant rappelés lors de leurs congés, faute de personnel.
Mais tous ces points sont restés en suspens, malgré trois "tours" de négociation et presque neuf heures de discussions interrompues hier soir par la direction de la Poste. Elles reprennent ce matin, à neuf heures, mais pourraient bien rester en suspens cette fois pour cause de manifestation des syndicats sur la question des retraites.
Aujourd’hui, un mot d’ordre national de manifestation pour garantir l’avenir des retraites est relayé dans notre île par la CGTR, la CFDT, FO, la FSU, l’UNSA et la CGC. Le rassemblement a lieu à 10 heures à la préfecture. Après avoir publié la déclaration nationale des organisations syndicales (voir "Témoignages" de jeudi dernier), nous présentons ci-après les propositions de la C.F.E.-C.G.C.
La CFE-CGC exige tout d’abord le maintien de la répartition, « seule garantie pour l’avenir de nos retraites ». Elle revendique une retraite égale à 75% du salaire annuel moyen. Elle refuse la dégradation des retraites et soutient le pouvoir d’achat des retraités.
L’organisation syndicale propose de « racheter les années d’études pour obtenir des droits à retraite ». Elle exige également une politique d’emploi active pour garantir l’avenir des retraites et souhaite l’assurance d’un contrat de maintien dans l’emploi pour les salariés de plus de 50 ans.
La CFE-CGC plaide pour la liberté de choix pour le départ à la retraite. Pour cela, il s’agit tout d’abord de « garantir le droit à retraite à taux plein à 60 ans ».
Pour ceux qui choisissent de travailler au-delà de 60 ans, le syndicat suggère une augmentation du montant de la retraite. La CFE-CGC propose également la possibilité d’anticiper son départ en retraite si on le souhaite, avec une retraite minorée.
Concernant le financement, l’organisation syndicale souhaite voir élargie « l’assiette à l’ensemble des éléments de rémunération ». Elle propose de « transférer une part des cotisations vieillesse prélevée sur le travail par une cotisation sur la consommation ». Enfin, la CFE-CGC exige du gouvernement « un financement pérenne du Fond de réserve des retraites ».
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