À 20 heures 05 sur Télé Réunion

Le serment de Mado

Un téléfilm de François Luciani d’après une idée originale de David Khayat. Avec Line Renaud, Alain Doutey...

Mado, grand patron d’un hôpital, est obligée de partir à la retraite. Mais elle est rassurée, convaincue que son gendre, qui lui succède, va continuer leur "œuvre", à savoir la mise en place d’un nouveau protocole pour soigner un cancer particulièrement grave. Très vite, malgré les promesses qu’elle a faite à une ancienne patiente qui vient de rechuter, Mado comprend que son gendre renonce à ce protocole. Pour des exigences financières, imposées par la direction de l’hôpital, il préfère écouter la raison et non le coeur... Devant un tel mur d’incompréhension, Mado va lutter sans relâche contre ce qu’elle appelle les forces obscures... Elle finit par découvrir une vérité épouvantable, la concernant au premier chef, mais qu’on lui cachait pour la protéger... Une fois de plus, Mado va faire la démonstration de son courage et de son engagement.

À 20 heures 10 sur Ciné Emotion

Et au milieu coule une rivière

Drame halieutique réalisé par Robert Redford. Avec Brad Pitt, Craig Sheffer, Tom Skerritt...

L’histoire de deux frères, Norman et Paul Maclean, élevés au début du siècle sous le signe de la religion presbytérienne et de la pêche à la mouche, deux disciplines d’une égale rigueur qui façonneront leur vision du monde
Missoula, une petite ville du Montana. Norman et Paul sont les fils du pasteur McLean, un homme rude qui élève ses enfants dans une éducation stricte et moralisatrice. Si Norman est un garçon calme, Paul se révèle impétueux. Mais, si différents soient-il, les trois hommes sont unis par une même passion : La pêche à la mouche dans la rivière Blackfoot. Le temps passant, les deux frères vont éprouver chacun de leur côté l’amour, les larmes, la réussite et les affres de l’échec. Mais malgré leurs différences, leurs destinées les conduit toujours, quoi qu’il arrive, autour de cette rivière chargée de souvenirs et d’harmonie.

À 22 heures 35 sur Tempo

Chasseurs d’esclaves

Docu-info - Société, français Réalisé par Sophie Jeaneau et Anna Kwak.

En Mauritanie, avec l’aide de militants abolitionnistes, un esclave évadé part à la recherche de sa sœur toujours en captivité, bravant l’ordre établi. Un document exceptionnel.
Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa sœur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. « Elle travaille jour et nuit, sans salaire », dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa sœur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

Votre soirée Télé

Excellente soirée en perspective devant l’aquarium. Pour commencer je vous propose un téléfilm sur Télé Réunion. Cette fiction va être pour moi l’occasion de pousser un petit coup de gueule. En effet, "Le serment de Mado" a été diffusé en métropole il y a un mois environ en première partie d’une soirée spéciale autour d’une cause nationale : le cancer. Il est vrai que l’on n’est pas obligé systématiquement de singer la métropole, mais tout de même... Juste après la diffusion, la chaîne France3 a eu l’excellente idée de programmer une émission intitulée : "Cancer : vos questions en direct", une émission au service du public mêlant informations et questions en direct durant 80 minutes. Bien sûr, je ne vois pas véritablement l’intérêt de diffuser l’émission qui a suivi, un mois après, mais je me dis que les programmateurs de RFO Réunion pourraient de temps en temps avoir deux sous d’intelligence et faire la même chose chez nous. Je ne pense pas que cela engagerait de gros moyens et un magazine comme "Zot Mag" aurait pu faire l’affaire. Mais je crois que c’est en demander trop pour le service public de l’audiovisuel réunionnais. Désolé de vous avoir réveillé messieurs de la station du Barachois, après tout puisque vous pouvez confortablement poursuivre vos délicieuses siestes sous les cocotiers, continuez tant que cela dure, mais peut-être que vous devriez faire attention, car je ne sais pas si cela va perdurer avec la nouvelle télé nationale que l’on nous promet. Mais revenons en au téléfilm, juste pour vous dire que s’il ne s’agit pas d’une histoire époustouflante, cela vaut le coup de s’y arrêter tout même, ne serait ce qu’à cause de l’interprétation de Line Renaud qui est excellente, mais aussi parce qu’il est question du fléau qu’est le cancer.
Maintenant pour ceux qui aiment le grand cinéma et qui sont, j’en suis certain, abonnés à l’un ou l’autre des bouquets satellitaires, il y a ce soir en première partie de soirée un petit chef-d’oeuvre très écolo, ce film c’est "Et au milieu coule une rivière", mais de cela je vous en cause plus bas. Le grand moment a la télé ce soir, c’est en seconde partie, un peu tard certes, mais que voulez-vous c’est comme cela, ce qui est bon il faut attendre pour en profiter. C’est donc aux portes de la nuit que nous pourrons voir un docu-fiction explosif "Chasseurs D’esclaves". Voilà de quoi, vous avouerez, passer un bon moment devant la boîte à images.

Le film que l’on peut regarder

Le film que je vous propose de regarder ce soir sur Ciné Emotion "Et au milieu coule une rivière" est tiré de l’oeuvre d’un ancien professeur de littérature à l’Université de Chicago, Norman Maclean. Il écrivit son premier roman à l’âge de 70 ans. Plusieurs producteurs souhaitèrent la porter au cinéma, mais ce fut Robert Redford qui réussit à obtenir en 1984 l’accord de l’auteur. Cette autorisation ne fut toutefois accordée qu’à la condition qu’il ait un droit de regard sur le scénario de Richard Friedenberg.
Que dire de ce film qui n’ait été déjà dit ? Après "L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux" Robert Redford poursuit son parcours dans son Etat fétiche le Montana. Une nouvelle fois l’acteur réalisateur fait ressortir dans un film sa fibre écolo et nous enchante avec des images de toute beauté, ainsi "Et au milieu coule une rivière" reçut l’Oscar 1993 de la Meilleure Photographie et c’est très largement mérité car ce film est caractérisé par une atmosphère majestueuse. Mais il n’y a pas que la beauté des paysages et l’histoire mérite autant d’éloges. Un drame halieutique c’est comme cela que l’on devrait classer cette œuvre. Pourquoi halieutique ? Hé bien il faut reconnaître qu’en matière de pêche à la mouche, les américains sont de véritables virtuoses et dans le film, en plus d’une histoire intéressante, nous découvrons ce loisir dans des lieux paradisiaques que seule l’Amérique du nord peut receler. Si tout le film, à l’instar du livre, se déroule bel et bien dans le Montana, les lieux choisis ne sont toutefois pas conformes à la réalité historique. En effet, la ville de Missoula et la rivière Blackfoot, où se déroule le livre, avaient trop changé depuis le début du siècle ; c’est donc la ville de Livingston et la rivière Gallatin, qui furent retenues. Personnellement je classe ce film parmi les meilleures réalisations de Robert Redford, "Et au milieu coule une rivière" est un hymne à la nature à savourer sans aucune modération.

Focus Télé !

Mon focus va traiter de ce formidable docu-ficion que l’on pourra voir ce soir en seconde partie de soirée sur Tempo. Ce film est programmé très tard et c’est bien dommage mais comme j’ai coutume de le dire : les machines à enregistrer ce n’est pas fait pour les chiens. Quoi qu’il en soit ce reportage est de toute première importance parce qu’il parle de l’esclavage qui existe encore de nos jours.
Combien d’esclaves compte-on dans le monde aujourd’hui ? On estime que 200 millions d’humains sont victimes de travail forcé. C’est dix fois plus qu’au temps de la traite transatlantique (du XVIème au XIXème siècle) !
Quelles sont les régions où persiste l’esclavagisme ? En Afrique, surtout. Au Mali, au Niger, en Mauritanie. La traite négrière existe toujours au Soudan. Des villages sont attaqués, des enfants enlevés pour être vendus à Khartoum, la capitale. Le livre de Mende Nazer "Ma vie d’esclave" en témoigne.
Hé bien ce soir c’est de cela dont il sera question et je pense que se sera fort intéressant.

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