À 19 heures 40 sur Antenne Réunion

Sur la piste de mon mari

Téléfilm dramatique de Jeffrey Reiner. Avec : Lauren Holly, Max Martini, Brian McNamara, Madeleine Potter, Shane Rimmer, Sandra Dickinson, Eddie Marsan.

Une épouse trompée s’improvise détective pour confondre son mari volage et se pique au jeu : elle décide de venir en aide à des femmes dans le même cas.
Jodie Colter a beau être patiente et dévouée à son mari, elle finit par ne plus supporter la longue liste de ses incartades conjugales. Mais pour divorcer sans encombre, il lui faut des preuves. Jodie s’improvise donc détective et se lance sur la piste de son mari. Elle rassemble bientôt suffisamment de preuves pour confondre l’ingrat. Chemin faisant, elle découvre que l’exercice l’amuse. Il lui vient à l’idée de mettre ses toutes nouvelles compétences au service des épouses qui, comme elle, souffrent des infidélités de leurs maris...

À 20 heures 05 sur Télé Réunion

Comme deux gouttes d’eau

Téléfilm français réalisé par Stéphane Kurc. Avec Vanessa Larre, Florence Thomassin, Mathias Mlekuz, Vanessa Larré, Vincent Winterhalter...

Dans une petite ville de province, deux familles apprennent avec horreur que leurs fillettes respectives, âgées de deux ans, ont été malencontreusement échangées à la naissance. Le juge chargé des affaires familiales décide la restitution de chaque enfant à sa famille biologique, sous la houlette d’un pédopsychiatre. Pour chacun des parents, c’est un énorme choc affectif. Le grand-père du couple le plus modeste décide de prendre la situation en main en proposant aux deux familles de s’unir dans cette épreuve, dans l’intérêt des enfants comme des parents. Mais les deux familles étant de milieux très différents, ce pari fou a peu de chance d’aboutir.

À 20 heures 15 sur Tempo

Jean Moulin

Téléfilm français en deux parties, réalisé par Yves Boisset. Bernard-Pierre Donnadieu, Charles Berling, Christine Boisson, Daniel Martine, Elsa Zylberstein, Emilie Dequenne, François Negret, Jérémy Renier
Juin 1940. A Chartres, lorsque les Allemands arrivent, Jean Moulin, préfet "front popu", se met - froidement mais dignement - à leur disposition. Cependant, quand on lui demande de signer une déclaration accusant les Sénégalais de l’armée française d’avoir brutalisé les civils, il refuse. Il est torturé, jeté en prison. Craignant de ne pouvoir résister davantage, il se tranche la gorge. Il est sauvé. Il reprend son poste. Finalement il est renvoyé par l’administration pétainiste et gagne, alors, Paris où il réactive ses anciens réseaux. Il revoit Gilberte qu’il aime plus que toute autre mais qu’il sacrifie, ne pouvant lui assurer ce qu’elle demande : le gîte, l’amour et le couvert. Il parcourt la France pour établir un état des lieux des mouvements de résistance en formation. Il rencontre Henri Frenay et les dirigeants de Combat, de Franc-Tireur et de Libération. Antoinette Sachs, son amie (et un peu plus) l’aide. En octobre 1941, Jean Moulin s’embarque pour Londres.

Votre soirée Télé

Soirée téléfilm pour ce jeudi, voilà ce que je vous propose. En premier on va s’intéresser à un Téléfilm américain sur la petite chaîne privée. Ce Téléfilm nous raconte l’histoire d’une femme trompée qui découvre les joies de devenir détective privé. Je ne vais pas trop m’étendre sur cette fiction qui mérite tout juste un petit satisfecit. Le second Téléfilm c’est sur Télé Réunion que cela se passe, c’est un peu mieux même si on n’atteint pas des sommets ! L’histoire est un peu courue et le scénario n’est pas véritablement inventif. On retrouve le thème de la méprise et de l’inversion d’enfants, un thème qui a été usé jusqu’à la corde, notamment par les scénaristes de téléfilms américains. Mais cette production française est sauvée par l’interprétation et surtout la remise en cause à peine voilée des pédopsychiatres, qui comme chacun le sait feraient mieux parfois de s’analyser eux-mêmes. Heureusement dans cette histoire un personnage clef vient sauver tout le monde c’est le grand-père. Vous savez que depuis que l’espérance de vie s’allonge, le rôle des grands parents devient de plus en plus prédominant et plus seulement pour gâter les marmailles, mais surtout pour intervenir dans la vie familiale. Cette comédie sentimentale n’est pas, il est vrai, une grande réussite, mais elle se laisse regarder surtout en période de vacances. Maintenant le gros morceau de la soirée, c’est sur Tempo et nulle part ailleurs. En effet sur le second canal de RFO on va pouvoir regarder la rediffusion d’un téléfilm en deux parties d’Yves Boisset sur l’histoire du préfet Jean Moulin, mais de cela, je vous en cause plus bas.

Le film que l’on peut regarder

Le téléfilm que je vous recommande plus particulièrement c’est sur tempo qu’il va être diffusé en première et troisième partie de soirée, il s’agit de "Jean Moulin" d’Yves Boisset. Tout d’abord il vous faut savoir que la première partie est diffusée à 20 heures alors que la seconde l’est, mais beaucoup plus tard à 22h35. Ne pouvait-on pas diffuser une œuvre de cette importance sur deux soirées puisque l’une à la suite de l’autre c’était impossible à cause du JT métropolitain en direct. Une nouvelle fois, si vous ne possédez pas de machine à enregistrer, il vous faudra veiller tard ou bien abandonner l’espoir de voir ce grand moment de télévision. Une nouvelle incohérence dans la programmation, une de plus me direz-vous, mais cela dénote bien de l’incompétence de certains membres du service public qui ne veulent véritablement pas que l’entité RFO perdure et qui font tout pour que les citoyens lambda s’en détournent. Mais revenons au petit chef d’œuvre présenté ce soir. Dans ce grand téléfilm historique en deux parties, Yves Boisset retrace les trois dernières années de la vie de Jean Moulin, préfet exemplaire, unificateur de la Résistance et martyr.
Yves Boisset s’attache à l’homme que fut Jean Moulin avant qu’il ne devienne une figure de légende : dessinateur de talent, séducteur, mais aussi et surtout homme intègre, fidèle à ses engagements, patriote avant tout, au point que ce haut fonctionnaire de la République qui impose le respect aux officiers de la Wehrmacht finit par choisir l’illégalité. Il rappelle avec force ses convictions politiques ancrées à gauche, ainsi que ses difficultés à négocier avec les différents réseaux de résistants pour les placer sous l’autorité de Londres. Il est indéniable que ce téléfilm est le plus complet sur la période et sur l’homme Jean Moulin. On connaît l’esprit dérangeant d’Yves Boisset et dans ce téléfilm, il n’y déroge pas, il nous montre sa vision du héros de la résistance, sans détour avec même une incursion marquée dans sa vie privée, mais aussi la manière dont il a été trahi. Il semblerait que le réalisateur de "Jean Moulin" n’en ait pas fini avec les personnages historiques à la télévision puisqu’il vient de terminer le tournage d’un télé film sur Roger Salengro, ministre de l’Intérieur du gouvernement du Front Populaire, et sur son suicide, il ne reste plus à RFO qu’à en acquérir les droits très rapidement pour que l’on puisse en profiter.

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