À 20 heures sur Canal Plus Cinéma

Dialogue avec mon jardinier

Réalisé par Jean Becker. Avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin, Fanny Cottençon.

Ayant acquis une honnête réputation de peintre parisien, un quinquagénaire fait retour aux sources et revient dans le centre de la France profonde prendre possession de la maison de sa jeunesse. Autour de la bâtisse s’étend un assez grand terrain qu’il n’aura ni le goût, ni le talent d’entretenir.
Aussi fait-il appelle à candidature, par voie d’annonce locale. Le premier candidat (qui sera le bon) est un ancien complice de la communale, perdu de vue et ainsi miraculeusement retrouvé. Il sera le jardinier.
Le côtoyant au long des jours, le peintre découvre par touches impressionnistes un homme qui d’abord l’intrigue puis l’émerveille par la franchise et la simplicité de son regard sur le monde...

À 20 heures 05 sur Télé Réunion

Miroir, mon beau miroir

Téléfilm français réalisé par Serge Meynard. Avec Emilie Dequenne, Marie-France Pisier, Malik Zidi.

Une grand-mère soucieuse de rester jeune affronte sa belle-fille, qui vit dans la demeure familiale dont elle a hérité. La maison est au cœur de leur conflit. Marie-Line, 60 ans, ne cesse de chercher à repousser les atteintes de l’âge et vit dans l’obsession de récupérer le panneau manquant d’un tableau ayant appartenu à sa famille. Elle partage sa vie entre sa belle-fille, Marion, et le fils de celle-ci, Ludo. La jeune femme occupe la maison dont Marie-Line vient d’hériter après la disparition mystérieuse de son mari. Les problèmes commencent lorsque Marion est victime d’une série d’incidents. Quelqu’un cherche visiblement à la déloger de la demeure familiale. Pour elle, il n’y a aucun doute : Marie-Line, qui veut à tout prix vendre la demeure, en est l’auteur. Mais comment peut-elle le prouver ? Entre les deux femmes, la guerre est déclarée...
D’après le roman “Un bel âge pour mourir” de Barbara Abel, un téléfilm au suspense bien mené, bénéficiant d’une prestigieuse distribution.

À 20 heures 40 sur Tempo

Tout le monde à la mer

Série de documentaires français.

“Chili : Du côté de Valparaiso” : Tel Christophe Colomb découvrant l’Amérique, c’est souvent par la mer et par la côte que l’on découvre le mieux un pays et ses habitants.
Car sur cette petite bande de terre façonnée par les vagues, les volcans et le travail des hommes, c’est tout un univers qui, depuis toujours, attire les explorateurs, les populations, les aventuriers et les touristes avides de paysages sublimes et d’horizons nouveaux. "Tout le monde à la mer” est un véritable tour du monde en dix étapes pour faire découvrir dix destinations parmi les plus mythiques ou les plus exotiques de la planète. Un voyage et des rencontres étonnantes dans une nature encore préservée et parfois en danger.
"Tout le monde à la mer" vous transporte au bout du monde, sur des plages de rêve ou dans un arrière-pays riche d’histoires sous la conduite de ceux qui, au bord de la mer, vivent au jour le jour aux limites du monde.

Votre soirée Télé

La soirée devant votre petit écran devrait être pas mal. Je vous ai concocté un savant mélange de fiction télévisée, de cinéma et de documentaire, tous ces ingrédients, certes sur des chaînes différentes, mais pas dénués d’intérêt. Ce sera donc à vous de faire votre marché pour obtenir le programme idéal de votre soirée. Pour commencer, je vous invite sur Télé Réunion afin de regarder un excellent téléfilm, une de ces fictions qui, à la télé, nous surprennent de temps en temps et nous font dire que, parfois, la télévision peut créer la surprise. Ce film c’est "Miroir, mon beau miroir", adaptation du roman “Un bel âge pour mourir” de Barbara Abel. L’intrigue est un savant mélange d’improbabilités et de réalisme, le tout sur fond d’histoire de l’art et de haute couture.
Pour préparer le rôle de costumière de théâtre, Emilie Dequenne, qui tient le rôle principal, s’est servie de sa proximité avec le milieu de la mode. « Forcément, quand on côtoie des gens de ce métier, ça facilite le mimétisme. Mais, heureusement, le rôle n’est pas axé sur la partie technique, à part la machine à coudre qui a été pénible à apprendre », déclare-t-elle lorsqu’on l’interroge sur la facilité pour elle d’être entrée dans la peau du personnage. L’intrigue ayant l’art pour toile de fond, ses affinités avec la peinture (elle est grande amatrice d’art contemporain) ont également dû l’aider. Voilà donc une fiction très réussie et que je vous recommande fortement.
Maintenant pour ceux qui préfèrent les films de cinéma, j’ai ce qu’il faut sur Canal Plus Cinéma avec la diffusion d’un très bon film de Jean Becker "Dialogue avec mon jardinier". Mais de ce film, je vous en toucherai deux trois mots dans la rubrique du dessous. Mais retournons à la station du Barachois, cette fois sur Tempo, pour poursuivre avec la série "Tout le monde à la mer". C’est l’épisode N° 3 que nous proposent les programmateurs, et cette fois, nous serons transportés au Chili et plus précisément à Valparaiso. Chacun sait que le meilleur moyen d’aborder un pays, c’est par la mer, cela tombe bien, puisque c’est de cette manière que les auteurs de cette série ont décidé de traiter des dix endroits les plus mythiques du monde. Vous voyez que la soirée devrait être sympa.

Le film que l’on peut regarder

Un peintre (Daniel Auteuil) et son jardinier (Jean-Pierre Darroussin), qui sont amis d’enfance, se retrouvent après des années, adultes et riches d’expériences diverses. Leurs univers sont totalement différents. Ainsi, le peintre a évolué dans un monde artistique d’imaginaire dans lequel les relations sont parfois hypocrites et superficielles. Il se trouve face à ce jardinier en complète communion avec la nature ; celui-ci nous fait découvrir sa vie empreinte de sens pratique. Il communique à merveille son plaisir à regarder, sentir, toucher, savourer ses produits amoureusement cultivés. Le peintre, quant à lui, produit des toiles courues sorties de sa sensibilité et de son regard qui dépasse la simple apparence. Au fil du film, leur relation s’amplifie en simplicité et authenticité qui génère admiration, voire envie. Inutile de vous dire que ce petit trésor est à déguster sans modération, il est tellement rare de nos jours de philosopher sans se prendre la tête.

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