À 20 heures sur Tempo

Le mariage forcé

Pièce de théâtre de Jean-Daniel Laval. Avec Gérard Holtz, Damien Coden, Richard Delestre, Jean-Daniel Laval.

Fiancé à la ravissante Dorimène, une jeune personne fort coquette, Sganarelle craint, à juste titre, qu’un tel mariage ne lui fasse encourir « la disgrâce dont on ne plaint personne ». Aussi l’homme, qui ne cherche nullement à dissimuler son âge avancé, entreprend-il de glaner ça et là des conseils avisés. A ce propos, il commence par consulter son ami Géronimo, puis il s’adresse à deux philosophes, Pancrace et Marphurius. Puis Sganarelle, toujours soucieux et inquiet, trouve fort judicieux de consulter deux personnes de la gent féminine, des Egyptiennes, pour enfin décider de reprendre une parole que le père et le frère de la promise entendent bien faire respecter...

À 21 heures 30 sur Tempo

Smith Island

Documentaire français réalisé par Chantal Perrin.

Les "watermen", ce sont les hommes qui vivent sur l’île de Smith, dans la baie de Cheasepeake, aux Etats-Unis. La baie a été rendue célèbre par celui qui l’a explorée au XVIe siècle : John Smith, à qui l’on a prêté une romance avec l’indienne Pocahontas. Sur l’île de Smith, pas de maire, donc pas de conseil municipal, pas de police, pas de juge, pas de prison. Les habitants, jaloux de leur indépendance, règlent leurs problèmes eux-mêmes, avec ou sans l’aide du prêtre de l’église méthodiste, et pratiquent une solidarité d’autant plus nécessaire que leurs revenus proviennent essentiellement du crabe, le "soft crab" dont on mange tout, de la carapace aux pattes. Mais comment faire quand la pêche est mauvaise ? Les pêcheurs n’ont pas de retraite, pas d’assurance maladie. Ainsi les hommes vont parfois travailler sur le continent. Quant aux femmes, elles ont créé une petite coopérative pour commercialiser les produits à base de crabes. Mais ce qui inquiète encore davantage les "watermen" et leurs familles, ce sont les dégâts provoqués par le réchauffement climatique et la pollution : en 50 ans, l’île de Smith a perdu 30% de sa surface...

À 21 heures 50 sur Antenne Réunion

Ushuaïa nature

Magazine présenté par Nicolas Hulot

L’équipe d’Ushuaïa Nature entame un périple à travers l’Indonésie et les Philippines. Bordés par les océans Indien et Pacifique, ces deux viviers biologiques constituent une véritable mine d’or naturelle. Première escale à la pointe Est de l’Indonésie, en Papouasie Occidentale, dans les Raja Ampat. Nicolas Hulot survole cette zone sauvage à bord d’un ULM à flotteurs. Au milieu de ce dédale d’îlots calcaires, il croise un peuple Papou, chasseurs et pêcheurs refusant la vie terrestre. Au crépuscule, il explore, en compagnie du biologiste marin Laurent Ballesta, une eau devenue alors un mur de méduses bientôt infranchissable. A 500km de là, aux îles Célèbes, Nicolas et Laurent rejoignent, à bord de l’Ondine, le détroit de Lembeh. A la nuit tombée, ils plongent et nous dévoilent, à la seule lumière des torches, un trésor marin insoupçonnable mais néanmoins impressionnant. Seiches, crabes, uranoscopes et autres poissons y rivalisent d’ingéniosité pour se dissimuler. Dans la réserve de Nantou, Nicolas rejoint la zoologue Lynn Clayton qui l’invite à approcher un animal de légende, le babiroussa (ou cochon-cerf). Longtemps sujet fantasmatique, il n’est visible qu’à cet endroit, lieu unique que la zoologue, à force de travail acharné, a permis d’agrandir. En forêt, il retrouve l’entomologiste Jean Haxaire qui l’initie au déchiffrage des codes de communication chimique utilisés par les insectes et les végétaux. Cap vers la baie de Donsol aux Philippines. Nicolas et Laurent Ballesta s’extasient devant le requin baleine qui vient caresser les flotteurs de leur engin volant. Ces géants solitaires s’y retrouvent pour leur festin annuel. Bientôt rejoints par Laurent et Nicolas, le plus gros des poissons, et paradoxalement l’un des moins connus, garde le cap, inlassablement...

Votre soirée Télé

Je vous propose une soirée assez écolo pour ce vendredi. Lorsque je regarde de près les grilles de programmes, je m’aperçois que le genre documentaire prend de plus en plus de place et que ce n’est pas n’importe quoi. En effet, si par le passé ce genre était plutôt ennuyeux, avec un commentaire le plus souvent soporifique, depuis quelques années les documentaristes ont évolué et nous servent des films dignes des meilleures fictions. Ce soir se sera du tout bon avec deux grands moments. Tout d’abord sur tempo en seconde partie de soirée avec un documentaire assez exceptionnel tout droit sorti de la planète "Thalassa", il s’agit de "Smith Island". Nous découvrirons un lieu improbable où à quelques encablures de Washington une communauté de pécheurs vit en totale autarcie sans rendre de compte à l’Oncle Sam. Il faut dire que le lieu est mythique et que si cette île porte ce nom ç’est à cause du légendaire capitaine John Smith qui aurait découvert la baie de ce petit paradis et serait le fameux amoureux transi de la célèbre indienne Pocahontas. Alors avec ce documentaire attendez-vous à du rêve encore du rêve, mais aussi un peu de réalité qui n’est pas toujours joyeuse. Pour continuer dans le genre, je vous invite toujours en seconde partie de soirée à diriger votre zappeur sur la petite chaîne privée et le magazine de Nicolas Hulot de son petit nom gâté "Le tuba" pour vous retrouver quelque part en Indonésie. Il faut dire que nous n’avons pas fini de faire des découvertes sur cet archipel et Nicolas Hulot n’en finit pas d’explorer ces îles à la recherche de peuplades qui, ma foi, ne sont pas plus mal que les nôtres. Ce sera très certainement encore un grand moment avec "Ushuaia nature", avec tout ce qu’il faut de dépaysement et d’images sublimes. Vous aurez remarqué que je ne mentionne que la seconde partie de soirée et pourtant en tout début il y a de quoi faire, mais que voulez vous, la place me manque et je tiens tout particulièrement à favoriser votre instruction en mettant en avant ces magnifiques documentaires. J’ai tout de même choisi un peu de distraction avec du théâtre ce soir mais aussi dans la case du dessous un peu de cinéma pour faire bonne mesure ! Pour commencer en première partie de soirée sur Tempo ce sera Théâtre et ça, je dois avouer que c’est une bonne nouvelle, on a toujours plaisir à voir du spectacle vivant à la Télé. Ce soir je vous invite à regarder une excellente pièce de boulevard avec dans le rôle principal le journaliste sportif Gérard Holtz (Pourvu qu’il ne lance pas à la cantonade "vive le sport" !), le titre de cette pièce est "Le mariage forcé". Bien évidement nous aurons droit aux sempiternelles portes qui claquent, au fiancé jaloux, au père de la promise despote ect ... Mais on devrait passer une agréable moment.

Le film que l’on peut regarder

Il y aussi du cinéma a la télévision, mais comme je vous l’ai précisé plus haut, je n’avais pas assez de place pour mettre un film dans ma sélection et comme il y avait des programmes que je ne voulais absolument pas zapper et bien c’est dans cette case adéquate que je vous invite, si vous êtes les heureux possesseurs d’une parabole, à diriger votre télécommande sur Cinéma Star en tout début de soirée pour voir un des meilleurs films historiques sur le personnage le plus truculent de la révolution française "Danton". Ce film que je vous propose est une pure merveille, il faut dire qu’à l’époque, Gérard Depardieu est entré dans le costume du révolutionnaire sans trop forcer. Deux monstres sacrés de la Révolution se font face Robespierre et Danton magistralement interprétés par Wojciech Pszoniak et Gérard Depardieu. À mon avis c’est le plus grand film à ce jour sur la révolution Française. "Danton" est une réalisation de toute beauté, rien ne manque et le réalisme est saisissant, parfois même horrifiant. L’ambiance poisseuse, les pavés gras sous la pluie, la tension lisible sur les visages blêmes lors de la séance du matin au Comité de Salut Public, le cliquetis terrifiant lors du passage du greffe à la prison précédant l’exécution, on y est presque complètement. S’il est un film à ne pas rater ce soir c’est sans aucun doute celui-ci et je conseille aux cinéphiles amateurs d’histoire de France, de faire chauffer les machines à enregistrer.

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