Communiqué de l’association Stéphane LAMART

Demande de nouvelles mesures pour lutter contre les abandons d’animaux

15 août 2024, par Rédaction Témoignages

L’association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d’utilité publique lance un appel au gouvernement afin que les associations et les refuges animaliers accueillant des animaux abandonnés et maltraités puissent disposer d’une aide financière afin de créer davantage de refuges.

En effet, chaque année, des centaines de milliers d’animaux sont abandonnés.

Comment avons-nous eu ce chiffre ?

Selon l’association Solidarité-Peuple-Animal qui a repris les chiffres de l’I-Cad (organisme agréé par le ministère de l’Agriculture), en 2022, ce sont 239 725 chats, 49 276 chiens et 41 854 chats errants, soit un total de 330 855, qui ont été identifiés par une association, un refuge ou une fourrière. Ces animaux ont donc été abandonnés, et pour certains maltraités.

À ce jour, les chiffres ne font pas la différence entre ceux qui ont été abandonnés et maltraités. Ce qui est sûr c’est que l’on est bien au-delà des 100 000 chiens et chats annoncés depuis plus de 30 ans, chiffre qui n’a jamais été actualisé.

Aujourd’hui, en plus des nombreux abandons chaque année, il existe une autre problématique : celle de la prise en charge des animaux faisant l’objet d’une procédure judiciaire pour maltraitance animale.

Stéphane LAMART, président-fondateur de l’association éponyme déclare que « c’est la nouveauté 2024, avec les nouveaux référents en protection animale dans les commissariats et gendarmerie, nous avons de nombreuses sollicitations pour la prise en charge d’animaux faisant l’objet d’une maltraitance animale, placée sous réquisition judiciaire du procureur, auxquelles nous ne pouvons malheureusement pas répondre favorables. Par exemple, un commissariat de police parisien a contacté plus de 40 associations de protection animale pour le retrait de 2 chiens maltraités. Malheureusement, ces chiens n’ont pas pu être pris en charge, faute de place dans les refuges et associations. De même que pour les services de préfecture de l’Etat, comme la DDPP (direction départementale de la protection des populations) qui saisit elle aussi des animaux avant de rechercher des solutions de placement. De nombreuses communes, même en Province, rencontre la même problématique. »

Etant saturés, les associations et refuges animaliers sont dans l’incapacité d’accueillir tous ces animaux abandonnés, maltraités, ou encore sauvés d’euthanasie de fourrière.

C’est pour cette raison que Stéphane LAMART a émis plusieurs demandes au gouvernement :

  • l’annulation de la TVA portant sur les actes de stérilisation et castration des animaux pour réduire le tarif,
  • l’instauration d’une réduction d’impôt ou de crédit d’impôt pour les particuliers voulant faire stériliser leurs animaux domestiques,
  • la mise en place d’une aide financière pour la construction de nouveaux refuges animaliers
  • l’interdiction de la publication de vente d’animaux sur internet, qui permettrait également de réduire le risque de trafic d’animaux, de portées non désirées et donc de réduire les abandons.

La Réunion compte environ 73.000 animaux errants ou divagants selon les chiffres de la préfecture, et malgré les efforts déployés, la situation ne s’améliore pas. Chaque année, entre 7.000 et 8.000 animaux meurent sur les routes.

De plus, les euthanasies pratiquées à La Réunion représentent à elles seules près de 20% des euthanasies de France. C’est-à-dire qu’un animal euthanasié sur cinq en France est euthanasié à La Réunion.

À La Réunion, la maltraitance animale est un fléau. Les actions des associations permettent de sauver entre 8 000 et 10 000 animaux par an sans subventions, alors que les fourrières euthanasient plus de 10 000 animaux chaque année pour un coût estimé à 5 millions d’euros, payés par les contribuables.

Il est possible de signaler l’abandon ou la maltraitance animale à La Réunion en appelant le 3677 ou en contactant les associations telles que l’APEBA.


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