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En France, 41% des immigrés travaillent comme ouvriers ou employés non qualifiés.
30 août 2024
Dans une étude publiée le 29 août, l’Insee a analysé les mobilités professionnelles des arrivants sur le territoire hexagonal depuis l’Afrique.
Recommencer une nouvelle vie dans un nouveau pays peut être synonyme de « déclassement » brutal pour un travailleur, et tout particulièrement lorsqu’il vient d’Afrique. Voici la conclusion d’un rapport publié le 29 août par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Sur la base d’un ensemble d’études sur l’immigration, les statisticiens de l’Insee ont présenté les trajectoires professionnelles des immigrés nés en Afrique et arrivés en France.
« La migration constitue une rupture professionnelle », a noté l’Insee. Cette rupture peut être synonyme de recul socio-économique marqué.
Selon les chiffres récoltés par l’institut, près d’un tiers des immigrés salariés d’origine africaine estime occuper un emploi en deçà de leurs compétences.
Ainsi, 26% d’entre eux occupent un travail moins qualifié que le dernier emploi dans leur région d’origine. 62% ne voient aucun changement, et 13% seulement suivent une mobilité ascendante.
De plus, 29% des immigrés africains occupaient en 2020 des postes de cadre ou de profession intermédiaire avant d’arriver dans l’Hexagone. Une fois installés, seuls 21% d’entre eux travaillaient dans ces catégories socioprofessionnelles.
« Avoir un diplôme du supérieur ne prémunit pas contre un risque de mobilité professionnelle descendante, notamment lorsque celui-ci n’est pas reconnu en France. La non-reconnaissance de certains diplômes obtenus à l’étranger peut contraindre des personnes qui occupaient des postes qualifiés dans leur pays d’origine à accepter des postes moins qualifiés en France », ont écrit les statisticiens.
La grande majorité des arrivants venus d’Afrique travaillent à des postes d’employés ou d’ouvriers. Selon une étude menée en 2017 pas le ministère du Travail, les immigrés occupent un emploi sur dix en France. Ils représentaient 38,8% des employés de maison, 28,4% des agents de gardiennage ou de sécurité et 27% des ouvriers non qualifiés du BTP.
« Leur travail les expose à de fortes contraintes physiques, remarque le ministère dans son rapport. Les contrats courts (CDD, intérim) y sont très élevés (31 % contre 18 % en moyenne). »
Par ailleurs, le constat d’un « déclassement » est particulièrement vrai pour les immigrés nés en Afrique, ont assuré les auteurs du rapport. « 32% d’entre eux estiment connaître une telle situation de déclassement, contre 26% de ceux nés en Europe, en Asie, en Amérique ou en Océanie ».
Cette réalité existe depuis plusieurs années pour les arrivants en France. « En se restreignant aux immigrés présents depuis plus de 15 ans, 30% de ceux originaires d’Afrique déclarent encore qu’ils se sentent déclassés, contre 24% de ceux d’Europe et 22% de ceux d’Asie », par exemple.
Les immigrés africains sont aussi plus souvent cantonnés à des postes moins qualifiés que ceux qu’ils occupaient avant leur départ. 26% d’entre eux se retrouvent dans cette situation, contre 20% pour les immigrés nés en Europe et 23% de ceux nés en Asie, a révélé l’Insee.
Des disparités existent au sein même des migrants d’origine africaine. Ceux « d’Afrique guinéenne ou centrale » sont ainsi les plus nombreux à connaître une mobilité ascendante ou descendante, tandis que « les immigrés des ’autres pays d’Afrique’ sont ceux qui connaissent le moins de mobilité, ascendante ou descendante ». Ils retrouvent donc un emploi du même niveau de qualification qu’avant leur départ.
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