
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
26 octobre 2018, par
Si la philosophie, en tant qu’« amour de la sagesse », consiste à réfléchir notamment sur les problèmes de notre société, sur les causes de ces problèmes et sur les moyens de transformer cette société pour résoudre nos problèmes, nous vous faisons part à ce sujet cette semaine de pistes de réflexions issues de deux événements récents dans le pays. Et il y a des enseignements politiques à en tirer pour l’avenir de La Réunion.
Tout d’abord, nous allons citer la conférence tenue samedi dernier à Saint-Denis par Elyett Rasendratsirofo — « une éminente et dynamique personnalité malgache », selon l’universitaire et politologue André Oraison — sur le thème : "Les crises à Madagascar ne sont pas une fatalité. Pour les prévenir, quelles institutions ?". Cette historienne de formation, ancienne ministre du tourisme et ancienne haute fonctionnaire à Madagascar, a présenté à ce sujet ses thèses très intéressantes de militante de la société civile, publiées dans un bel ouvrage en malgache et en français sous le titre : ‘’Pour une véritable République malgache, quelles institutions pour Madagascar ?’’.
Pour Elyett Rasendratsirofo, parmi les causes des crises du pays depuis son indépendance en 1960, il y a les divisions au sein du peuple malgache, « l’instabilité politique qui se nourrit de la pauvreté tout en la renforçant » et le refus de s’entendre sur une réforme du « cadre institutionnel hérité de la colonisation, inadapté à la mentalité malgache ainsi qu’à l’histoire de la Grande Ile ». Afin de sortir de ces crises en changeant le système social, il faut, dit-elle, « des échanges d’idées pour un cadre institutionnel adapté, pour libérer le peuple malgache de la caricature de la démocratie, avec un contre-pouvoir des citoyens victimes du mercenariat politique et de la pauvreté ».
On pourrait se poser la question : pourquoi ne pas réunionniser ces réflexions très pertinentes d’Elyett Rasendratsirofo afin de résoudre nos problèmes à La Réunion par des réformes institutionnelles spécifiques au pays ? C’est la question que nous pouvons aussi nous poser en réfléchissant à l’immense héritage laissé à son peuple par ce grand penseur réunionnais qui vient de nous quitter après une vie militante exemplaire, notre cher Daniel Honoré.
En effet, comme l’a dit à ses obsèques Élie Hoarau, président du Parti Communiste Réunionnais, « Daniel était là pour rappeler les fondamentaux, et dire : ‘’nous c’est un peuple, nou na nout lang, nou na nout kiltir’’. Cela encourageait celles et ceux qui œuvraient et œuvrent pour la promotion de la reconnaissance du peuple réunionnais. Voilà le message politique que laisse Daniel Honoré, à ceux qui veulent bien l’entendre ».
Cela signifie que nous devons renforcer l’union de nos compatriotes avec celles et ceux qui se battent depuis 60 ans pour la reconnaissance de notre peuple et pour le respect de ses droits fondamentaux, dont le droit à la liberté, à la responsabilité, à la souveraineté. « Asé lèss lé zot désid pou nou ! », chantait notre cher disparu Maximin Boyer. Voilà le sens politique à donner à l’hommage à Daniel Honoré et à la ‘’Fèt Pèp Réyoné’’ célébrée ce dimanche 28 octobre à La Possession par l’association Comité de Soutien Réunionnais.
Roger Orlu
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