
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
23 août 2019, par
Suite à la visite à La Réunion de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation, nous allons revenir sur une question souvent évoquée : l’enseignement de la philosophie pour les enfants dans tout le système scolaire, comme le préconise l’UNESCO à tous les États. Or des philosophes réunionnais viennent de prouver à quel point il est important d’intégrer cela dans l’éducation.
Le 7 août dernier, au lendemain du décès de Toni Morrison, le philosophe réunionnais Radjah Veloupoulé a publié un beau texte pour rendre hommage à « la première femme noire à obtenir le prix Nobel de littérature en 1993. (…) La plupart de ses romans décrivent la misère et le combat des Noirs aux États-Unis depuis le début du 20ème siècle, qui prennent racine dans la période esclavagiste. (…) Elle évoque les difficultés internes à l’éthique de la communauté noire qui, subissant racisme et pauvreté, se voit déchirée entre l’héritage culturel des ancêtres et le modèle de promotion sociale des blancs. (…) Elle permet aux lecteurs de se confronter avec humour aux interrogations modernes, sans pour autant perdre de vue les inégalités actuelles ».
Trois jours plus tard, à la bibliothèque Alain Peters du Moufia, Farouk Issop a tenu une belle conférence sur ‘’La philosophie d’Ibn Arabi, l’éthique de Spinoza’’, où il a présenté et valorisé les liens entre le philosophe andalousien et musulman du 12ème – 13ème siècle, auteur de 900 ouvrages, et le philosophe judéo-hollandais du 17ème siècle, rédacteur notamment de ‘’L’Éthique’’. Conclusion du philosophe réunionnais à propos des valeurs cultivées par ces deux grands penseurs : « Nous devons réguler nos relations humaines en créant des liens entre l’amour, la résistance et la liberté ».
Pour aller dans ce sens, un autre penseur réunionnais et militant de l’inter-culturalité, Reynolds Michel, a publié une tribune libre pertinente sous le titre ‘’L’humanité a-t-elle encore le futur de la planète entre ses mains ?’’, suite au rapport spécial sur le changement climatique et l’utilisation des terres présenté le 8 août dernier par le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Et il pose la question : « À quoi sommes-nous invités ? À changer nos modes de production et de consommation énergivores et non durables qui se sont développés dans le monde industrialisé, et donc globalement notre manière de vivre et de vivre ensemble, ainsi que les systèmes de valeurs qui régissent le fonctionnement actuel de nos sociétés. Bref, à un changement de société, à engager avant l’irréversible. Car il y a un risque qu’il ne soit trop tard si nous ne prenons pas les moyens pour un changement radical de cap, au sens où il touche à la racine de notre organisation économique et sociale axée sur le profit et la production effrénée de biens matériels ».
Pour Reynolds Michel, la lutte contre le réchauffement climatique « est une véritable opportunité pour se mettre sur la voie effective d’une transition écologique et d’un développement durable ‒ les deux sont liés ‒ axés sur les valeurs de partage, de solidarité, de convivialité, de justice et d’équité » et donc sur « un changement de société, voire de civilisation ».
D’où la question : kansa la filo pou bann marmay a lékol ? Quand est-ce que l’État français va assumer cette tâche fondamentale demandée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Éduction, la Science et la Culture (UNESCO en anglais) afin de préparer les jeunes à assumer cette responsabilité de changer de société ? Et le peuple réunionnais a-t-il le droit de mettre en œuvre par lui-même ce travail éducatif dans son pays ?
Roger Orlu
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