
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
14 février 2020, par
Dans cette chronique, nous avons souvent évoqué la nécessité de cultiver la mémoire historique du peuple réunionnais, comme celle de tous les peuples du monde, pour contribuer à changer notre société et préparer un avenir meilleur. Trois événements récents ont confirmé cette conviction de nombreux penseurs réunionnais.
Nous citerons d’abord la conférence tenue à la Bibliothèque Départementale de La Réunion le 5 février sur ‘’Les Lazaristes à Madagascar : 1648 – 1674, une brève et dramatique séquence d’histoire (Mission et Colonisation)’’, présentée par l’anthropologue Bernard Champion. À cette occasion, ce membre de l’Académie de La Réunion a expliqué clairement comment certains missionnaires religieux chrétiens ont justifié « la politique de colonisation mise en œuvre par les compagnies de commerce et donc l’histoire de l’île Bourbon ».
D’autres connaissances sur notre histoire ont été transmises au public par l’Association des Amis d’Auguste Lacaussade, présidée par Prosper Ève, professeur d’histoire à l’Université de La Réunion, qui a organisé à la mairie de Bras-Panon le 8 février une ‘’Journée de rencontre poétique’’, consacrée notamment au passage pendant 45 jours en 1841 à Bourbon du grand poète français Charles Baudelaire. Lors de cette belle journée, plusieurs universitaires de La Réunion et de Maurice mais aussi des poètes, des conteurs et des artistes ont montré à quel point le séjour de Charles Baudelaire à La Réunion, 7 ans avant l’abolition de l’esclavage, ce régime l’a choqué et l’a poussé à cultiver dans ses poèmes « le bon sens, l’altruisme, l’humanisme, la douceur et la liberté ».
Pour aller dans ce sens, Luc-Laurent Salvador, docteur en psychologie, chercheur associé au LIRDEF et président de l’association EDUCAPSY, a tenu le 8 février à la médiathèque Aimé Césaire de Sainte-Suzanne « un atelier d’éducation démocratique destiné aux parents, aux enseignants et à toutes les personnes intéressées par les questions d’éducation, ne serait-ce qu’en raison des difficultés grandissantes qu’elles suscitent. Chaque atelier débute par un bref rappel des principes de l’éducation démocratique avec, à chaque fois, une mise en contexte originale, mais chacun est bienvenu d’apporter ses problèmes, ses questions et, pourquoi pas, ses solutions : la discussion est ouverte ! ».
Voici un résumé de son intervention : « La conflictualité et la violence vont grandissantes dans l’éducation. Les adultes se raidissent dans leurs vieilles pratiques dominatrices, offrant un modèle que les jeunes s’empressent de reproduire : celui d’une volonté propre qu’on cherche à imposer aux autres par tous les moyens. Or, l’éducation d’une société démocratique ne devrait-elle pas être elle-même démocratique ? Le jeune a fait sa révolution, il n’accepte plus de vivre assujetti à la volonté de l’adulte comme auparavant le peuple était soumis à la volonté du Roi. Il veut la parole. Il faut la lui donner mais avec sa conséquence logique : la responsabilité. C’est cela l’éducation démocratique. Après que chacun ait exprimé ses besoins, on s’accorde sur une conduite à tenir et sur les sanctions à prévoir en cas de non respect de la règle commune. Le jeune qui apprend à construire l’accord dans l’écoute mutuelle se sent respecté, il est respectueux de ses engagements et vit la sanction comme juste. Il est en paix et saura plus tard instaurer cette paix dans sa famille et dans la société. N’est-ce pas cela dont nous avons le plus grand besoin ? ».
Roger Orlu
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