
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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25 janvier 2019, par
On observe depuis quelque temps de nouvelles avancées dans l’expression et la valorisation des atouts de l’identité spécifique du peuple réunionnais. N’y a-t-il pas des leçons à en tirer pour les échéances à venir ? Et lesquelles ?
- "La kaz du peup réyoné" avec le drapeau péi installé devant la préfecture de La Réunion par les Gilets Jaunes réunionnais. -
Certes, on constate que dans le positionnement de la plupart des détenteurs de pouvoirs de décisions à La Réunion au sujet de l’identité réunionnaise, l’idéologie dominante est celle des classes dominantes, c’est-à-dire l’assimilation à la puissance néo-coloniale et donc la négation d’un peuple réunionnais.
Cela signifie que les droits fondamentaux de ce peuple ne sont pas respectés, comme par exemple le droit à la responsabilité et le droit de construire son avenir sur la base d’un partenariat équitable et solidaire avec la République française, l’Union européenne et l’Indianocéanie.
En même temps, on peut se réjouir que de plus en plus de nos compatriotes se battent pour le respect de ces droits fondamentaux, comme par exemple certains militants des Gilets Jaunes.
Un autre exemple à citer c’est celui du Groupe de Dialogue Inter-religieux de La Réunion, dont le président Idriss Issop-Banian a fait connaître les vœux pour 2019, à savoir : « Le peuple réunionnais aspire à vivre plus dignement et sereinement, à être écouté (…). Nos aînés nous ont légué en héritage un savoir vivre-ensemble précieux. Il importe, ici et maintenant, plus que jamais, de prendre conscience de ces atouts pour redéfinir un mode de vie plus respectueux de notre identité et de notre richesse culturelle... (….). Ensemble écrivons les premières pages du projet d’une nouvelle société réunionnaise bien ancrée dans notre espace indianocéanien ».
Ces vœux très pertinents nous aident à prendre conscience de l’importance du combat à mener pour faire reconnaître l’identité réunionnaise lors des réformes institutionnelles à venir. Ils nous font penser aussi que c’est un combat qui dure depuis 60 ans, comme cela est rappelé notamment dans un livre publié en octobre 1993 par les organisations Grand Océan et Commission Culture Témoignages sous le titre ‘’L’île sous France… et alors ?’’. Cet ouvrage rend compte de deux débats publics organisés en mai 1993 à Saint-Denis et à Saint-Pierre avec Paul Vergès, fondateur du PCR en mai 1959, et Jean-François Samlong, président de l’Union pour la Défense de l’Identité Réunionnaise (UDIR).
Dans ce compte-rendu, géré par Carpanin Marimoutou, Brigitte Croisier et Jean-François Reverzy, on peut retenir par exemple cette déclaration de Jean-François Samlong : « Ce qui me paraît fondamental, c’est cette notion de solidarité qui doit nous amener à prendre nos distances à l’égard d’une société concurrentielle, une société capitaliste au sein de laquelle les hommes sont en guerre. (…) Dès maintenant, il faut que les Réunionnais prennent leurs responsabilités dans ce pays afin de pouvoir y vivre dignement et, je dirais, debout ».
Pour Paul Vergès, « je crois que le problème identitaire à La Réunion est un problème central, un problème extrêmement complexe et difficile à résoudre par chaque Réunionnais. (…) Il n’est pas possible de ne pas penser à l’avenir, c’est à dire quelle identité allons-nous transmettre à ceux qui vont nous succéder ». Un combat important qui continue…
Roger Orlu
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