
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
6 décembre 2019, par
Comme vous le savez, sur le drapeau réunionnais, en plus du bleu (pour la mer, le ciel et le calme) et le jaune (pour le soleil et la lumière), il y a aussi le rouge (pour les pitons et la résistance). C’est-à-dire qu’en plus du contexte géographique de La Réunion, les valeurs humaines fondamentales pour lesquelles s’est battu le peuple réunionnais depuis sa naissance il y a 356 ans (la paix, la justice, la liberté…) sont mises en avant dans le drapo péi.
Cette résistance réunionnaise au système colonial a été souvent évoquée ces derniers jours, et notamment lors de la Semaine de l’Histoire de l’Indianocéanie organisée du 25 au 30 novembre dans plusieurs communes par l’Association Historique Internationale de l’Océan Indien, présidée par Prosper Ève, professeur d’histoire à l’Université de La Réunion. Des chercheurs venus du monde entier — dont Mactar N’Doye, secrétaire du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme — ont apporté leurs contributions à divers sujets, comme les luttes de religieuses contre l’esclavage, les dégâts de la colonisation sur la mer, les carences sur les suites des travaux consacrés par Sudel Fuma à la Route de l’esclave et de l’engagé dans l’océan Indien, l’importance de continuer la mobilisation collective pour un océan Indien zone de paix…
À ce sujet, ce lundi 2 décembre à l’Université du Moufia, Olivier Corten, professeur à la Faculté de Droit à l’Université Libre de Bruxelles, a apporté des contributions très intéressantes de la Cour Internationale de Justice sur le « non respect de l’autodétermination des peuples et de l’intégrité territoriale des territoires non autonomes dans l’océan Indien », comme par exemple les Chagos. Et Julie Pontalba, présidente du Mouvement Réunionnais pour la Paix, a rappelé à ce sujet que « c’est le droit du plus fort qui est appliqué, pas le droit des peuples, pas la justice ».
Pour faire respecter les droits des peuples, à noter cette belle mobilisation de vendredi dernier à Saint-Pierre, où des lycéens réunionnais venus des diverses régions du pays ont organisé une belle manifestation dans le cadre de la mobilisation internationale pour alerter la population et les dirigeants politiques sur « l’état d’urgence climatique ».
Autre mobilisation à citer pour la résistance réunionnaise : celle de la Section communiste du Port, dirigée par Firose Gador, qui a organisé samedi dernier au cimetière marin la traditionnelle cérémonie en hommage aux Réunionnais qui se battus — parfois au prix de leur vie — pour résister au régime nazi et libérer La Réunion des collaborateurs de ce régime fasciste le 28 novembre 1942.
Il nous faut parler aussi de la résistance des Réunionnais à la politique néo-coloniale mise en place par l’État français depuis plus de 70 ans et qui s’est exprimée avec force ce jeudi 5 décembre avec la manifestation à Saint-Denis à l’appel de l’Intersyndicale contre la remise en cause « par le gouvernement d’un système de protection sociale construit au lendemain de la Seconde guerre mondiale » ; et comme le dit Manuel Marchal dans temoignages.re, « c’est aux travailleurs de se faire respecter par le pouvoir grâce à la lutte ».
Enfin, citons ce riche Salon de la Culture et de l’Identité Réunionnaise qui s’ouvre ce vendredi jusqu’à mercredi prochain au Parc des Expositions de Saint-Denis, où de nombreux militants culturels et artistes vont s’exprimer pour construire ensemble notre avenir avec ce mot d’ordre : « Ozé nout domin ! ».
Roger Orlu
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