
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
27 décembre 2019, par
Dans la magnifique série d’émissions très diverses diffusée ce vendredi 20 décembre par Réunion 1ère Télé pour célébrer la Fête Réunionnaise de la Liberté, on peut citer le documentaire intitulé ‘’Maloya’’ de Sergio Grondin, où ce raconteur rappelle notamment deux exemples de ce que Paul Vergès a fait avec ses camarades du PCR pour promouvoir le maloya et cultiver la mémoire de l’esclavage à La Réunion. Cela nous fait réfléchir à tout ce que nous devons faire pour être fidèles à cette « grande figure réunionnaise dont le rayonnement a dépassé les frontières de son pays », décédée le 12 novembre 2016.
C’est ce que nous explique l’auteure Brigitte Croisier dans un article publié le 28 novembre dernier par ‘’Le Mauricien’’ sous le titre : « Paul Vergès, à la fois combattant et sage », où elle souligne notamment son « engagement précoce » et son « enracinement dans son île ».
Elle rappelle aussi que, victime de répressions atroces de la part de la Justice néo-coloniale, Paul Vergès s’est livré à 28 mois de clandestinité (de mars 1964 à juillet 1966) afin de « s’immerger dans les milieux populaires. Il découvre entre autres le sens sacré du maloya, héritage des ancêtres transmis dans la clandestinité, sinon la répression. Considérant que la culture — ou une contre-culture — est une forme de résistance essentielle et de développement des ressources d’un peuple, Paul Vergès s’attacha à soutenir cette expression. Alors qu’il était Président de la Région Réunion, le maloya fut inscrit le 1er octobre 2009 au Patrimoine immatériel de l’Humanité. Cette période de clandestinité active apparaît comme un mythe historique qui rappelle le marronnage pratiqué par les esclaves qui, refusant leur domination et exploitation inhumaines, se réfugiaient dans les cirques de l’île. Ainsi les ravines remplaçaient le Maquis de la Résistance ! Paul Vergès avait toujours, depuis Le Port, un regard ému vers le piton Cimandef du cirque de Mafate (Tsimandefitra : celui qui refuse) ».
Autre rappel de Brigitte Croisier : « Cet homme politique qui avait inauguré son engagement au moment de la Seconde Guerre mondiale a été témoin des transformations : augmentation impressionnante de la démographie mondiale, nombreuses innovations technologiques, mondialisation économique, changement climatique. Il s’agissait d’analyser ces changements pour en maîtriser les conséquences : question de responsabilité pour l’humanité présente et future. Paul Vergès alliait en lui l’importance de la réflexion et la détermination dans l’action. (…) Ainsi, il a été à l’initiative de la création de l’ONERC (Observatoire national des effets du réchauffement climatique) (Loi du 19 février2001) qui propose une stratégie d’adaptation au réchauffement climatique. Il en fut président jusqu’à sa disparition.
Pour finir le parcours de ce sage et homme de combat resté attentif jusqu’au bout aux transformations de notre monde, rappelons son attachement à la culture réunionnaise qu’il désignait par un néologisme : l’intraculturel, héritage d’une histoire douloureuse, mais qui a mis en contact des hommes et des femmes d’origines et de cultures tellement diverses. Il symbolisait ces échanges par l’arbre que Maurice et La Réunion ont en commun, le banian : ‘’Quand je prends l’image du peuple-banian, c’est pour signifier la multiplicité de ses racines et son unité’’. (…) Cette importance de la culture avait nourri le rêve vergésien d’une Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise, projet supprimé en 2010 lors du changement politique à la Région Réunion. Curieux, Paul Vergès s’interrogeait constamment sur ce que serait l’avenir. Il a ouvert des pistes qui sont à explorer ».
Roger Orlu
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