
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
26 juin 2020, par
Plusieurs événements ont eu lieu ces jours-ci dans le monde et à La Réunion qui nous font réfléchir sur les engagements et mobilisations de citoyens pour changer notre société injuste et préparer un avenir meilleur an dalonaz, en préservant notamment la vie sur Terre.
À ce sujet, La Chaîne Publique en France a diffusé samedi dernier un documentaire exceptionnel de 90 minutes réalisé en 2014 et intitulé ‘’L’Urgence de ralentir’’, où de nombreux économistes, sociologues et philosophes, comme par exemple Edgar Morin, Hervé Kempf, Pierre Dardot, Pierre Rabhi, Lionel Astruc et bien d’autres mettent en cause « la cupidité et la compétitivité d’une économie non morale qui domine le monde ». Et l’économiste Geneviève Azam cite « les effets néfastes sur nos vies des milieux financiers en attente d’une rentabilité immédiate. Ce que nous vivons, c’est vraiment la colonisation du temps humain dans toutes ses dimensions – biologique, social, écologique – par le temps économique. C’est un temps vide, sans racine, sans histoire, seulement occupé par la circulation des capitaux ».
Ces spécialistes dénoncent « l’état de notre société dû aux effets néfastes du néolibéralisme, qui mènent notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales ». Le film « vogue aussi partout dans le monde, où chaque jour des femmes et des hommes travaillent à redonner du sens à leur vie, en harmonie avec leur environnement ». La plupart de ces exemples sont tirés du livre « Un million de révolutions tranquilles », de la journaliste Bénédicte Manier, et le documentaire se termine sur un hommage à Gandhi, grand combattant indien pour la vie, la liberté et la paix.
L’autre événement à citer qui va dans ce sens s’est déroulé le dimanche 21 juin sur La Réunion 1ère Télé à l’occasion de la Fête de la Musique, où Yaëlle Trulès a animé une très belle émission intitulée ‘’Mizik en fête’’, avec un concert enregistré 5 jours plus tôt à la salle Kerveguen de Saint-Pierre. Des artistes réunionnais célèbres, comme Thierry Gauliris, Frédéric Joron, Alexandra Mussard, Olivier Araste, le groupe Melozikos et l’association musicale Ékol Misik Trad ont participé à ce concert. Et ils ont dénoncé notamment la misère ainsi que le poids de l’argent dont souffre nout péi, nout nasyon, nout patrie.
C’est ce qui a aussi été fait le samedi 20 juin place de la liberté à Saint-Pierre, où s’est tenu un rassemblement antiraciste et anticolonialiste regroupant une centaine de militants d’horizons divers. Comme dit ‘’Témoignages’’ du 23 juin, « ce rassemblement a eu pour principal but de libérer la parole par rapport au colonialisme que nous subissons à La Réunion, et le lien nécessaire entre les différentes luttes intersectionnelles, qu’il s’agisse de la lutte contre le colonialisme, les luttes antiracistes, la lutte des classes, les inégalités de genre, les combats LGBT, etc ».
Et comme le souligne Ary Yée Chong Tchi Kan dans un éditorial de ‘’Témoignages’’ du 20 juin, « la gestion de l’épidémie COVID-19 montre que La Réunion souffre de l’absence d’une autorité politique, responsable devant les Réunionnais ». Voilà pourquoi de plus en plus de Réunionnais disent « non à l’esclavage moderne », comme c’est affiché au rond-point des Azalées au Tampon.
Roger Orlu
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Messages
26 juin 2020, 20:23, par Arthur
T Bien tout ça mais que voit-on ? Pour ma part hélas, je remarque que les gens sont à la fois égoistes, ignorants, justes bon à consommer sans trop se poser des questions. Vivre au jour le jour, voilà ! C’est triste. Les 20 Décempbre, on fête l’abolition de l’esclavage qui avait été rétablit par l’empereur Napoléon, il faut le rappeler. Néanmoins, il est bien sur stupide de penser que cette injustice fait uniquement partie du passé, de l’Histoire qu’il ne faut pas oublier. Il existe encore aujourd’hui, dans le monde. Enfants exploités, au service de l’industrie capitaliste mondialisée que finalement, les clients encouragent d’une certaine façon car pour arriver à fabriquer des produits, à la mode aujourdh’ui et démodés demain vite fait, jettés, il faut que l’industrie textile suive. Les clients préfèrent acheter du neuf bas de gamme, qui va encombrer les armoires, plutot que de la qualité qu’on garde plus longtemps. C’est le système qui encourage cela. Personne ne se préoccupe des saccages que cela induit (pesticides pour les champs de coton, produits chimiques pour les teintures, traiter les peaux pour les cuirs, transports au 4 coins du monde pour baisser les coûts de main d’oeuvre, bref, rien de bon pour le ong terme, c’est bien le contraire que l’on prépare, que l’on perçoit quand on réfléchit un peu. Tant que l’économie passe avant la justice, la nature, on accroit les injustices, les pauvres ne s’en sortiront pas et nous tous avec finalement, l’avenir n’est pas certain, soit mais il risque d’être difficle pour les jeunes générations, celles qui paieront nos retraites, tout simplement, mais ça, encore une fois, je vois que tout le monde s’en contrefout ! Qu’en pensez-vous ? Autonomie alimentaire, énergiétique et soucis de préservation, voilà la solution, Arthur qui tousse en vélo quand il dépasse les camions, SUV, 4X4 qui fument, sentent mauvais, beurk, pouah !!!!