
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Billet philosophique
2 mai 2020, par
En raison de la grave crise sanitaire liée au virus covid-19 (plus de 200.000 morts dans le monde) et du confinement, hélas les manifestations traditionnelles du 1er Mai (Fête Internationale du Travail) n’ont pas pu avoir lieu ce vendredi. Mais est-ce que cela nous empêche de réfléchir sur le respect des droits des travailleurs à La Réunion et dans le monde ?
Nous ne devons jamais oublier que depuis la naissance du peuple réunionnais il y a 357 ans, les travailleurs se sont battus pour leur liberté, pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Cela a commencé avec le maronage de nos ancêtres malgaches, puis avec les révoltes des esclaves comme en 1811 dans la région de Saint-Leu jusqu’à l’abolition officielle de l’esclavage le 20 décembre 1848.
Cela a continué notamment au 20e siècle avec la lutte pour la libération de La Réunion du régime pétainiste en 1942 et puis pour la loi Raymond Vergès - Léon de Lépervanche de 1946 en faveur de la décolonisation officielle du pays. N’oublions pas non plus — entre autres — les combats des années 60-70 contre les fraudes électorales (souvent meurtrières), pour la liberté d’expression, pour le respect du maloya et de la langue créole réunionnaise, pour l’égalité des droits sociaux entre La Réunion et la France, pour l’autonomie du peuple réunionnais depuis la fondation du PCR par Paul Vergès en 1959 contre le régime néo-colonial…
Pour perpétuer à aller dans ce sens, nous devons continuer à soutenir les luttes des travailleurs réunionnais victimes de discriminations, du non-respect de leur droit au travail, au logement et à un pouvoir d’achat décent. Mais cela n’exclut pas le droit à la démocratie, à la parole au peuple, à la liberté des citoyens de décider ce qui les concerne pour construire une société où la priorité n’est pas le profit du capital, la compétition mais le bien commun et la solidarité.
D’où le questionnement : quel est le pouvoir de décision des travailleurs réunionnais pour tout ce qui les concerne et quelle nouvelle gouvernance mettre en place dans notre pays en faveur d’un projet global de développement durable et solidaire créé par les Réunionnais pour leur peuple ? Cela fait partie des combats des travailleurs réunionnais pour également une nouvelle gouvernance océano-afro-asiatique et mondiale.
À ce sujet, nous voudrions rappeler cet événement historique où le 17 avril dernier, Philippe Yée-Chong-Tchi-Kan, délégué au Dialogue International du Comité Central du PCR, nous a annoncé que « face à cette situation sans précédente, le Parti Communiste Réunionnais s’est associé à 230 partis et formations politiques du monde entier pour lancer un appel conjoint : pour le respect des victimes et la considération des acteurs de santé ; pour l’application des mesures de sécurité ; pour la coopération plus étroite des États sous l’égide des instances de concertation internationale ; pour la facilitation de toute entraide scientifique, sanitaire et économique d’initiative publique ou privée ; pour l’anticipation et la préparation de “l’après”… ».
Cet ‘’appel conjoint’’ conclut : « Nous sommes certains qu’au terme de cette pandémie, nous connaîtrons une communauté de destin pour l’humanité plus forte et un avenir de l’humanité meilleur que jamais ». Et le PCR « réaffirme ainsi son attachement au dialogue et au multilatéralisme pour résoudre les différends et ouvrir les perspectives d’un avenir radieux pour l’humanité ».
Roger Orlu
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)