
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Billet philosophique
14 juin 2019, par
Un événement culturel réunionnais de haut niveau s’est déroulé les 7 et 8 juin derniers à Saint-André dans le cadre de la célébration du 170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage à La Réunion et dans les autres colonies françaises. La forte dimension solidaire internationale donnée à cet événement peut nous faire réfléchir à une leçon socio-économique, culturelle et politique à tirer de cette commémoration historique.
Il s’agit du colloque international organisé par l’association Kartyé Lib Mémoire et Patrimoine Océan Indien, présidée par Marie-Lyne Champigneul, en hommage à Toussaint Louverture, cet esclave né en 1743 dans la colonie française de Saint-Domingue qui a organisé en 1791 une grande révolte pour l’abolition de l’esclavage et la libération de son pays, devenu la République d’Haïti. Voilà pourquoi, d’une part il fut déporté en France par l’empereur Napoléon Bonaparte et martyrisé jusqu’à sa mort le 7 avril 1803 dans une prison (le Fort de Joux dans le Jura), et d’autre part il a été qualifié à ce colloque de « leader de la lutte pour la libération et l’émancipation des Noirs, père de la décolonisation ».
Pour lui rendre hommage, le colloque a commencé dans le Jardin de la Mémoire par le dévoilement émouvant d’un buste en bronze de Toussaint Louverture réalisé par le sculpteur réunionnais Nelson Boyer, entouré de personnalités de nombreux pays (Haïti, Bénin, Brésil, France, Afrique du Sud, Comores, Madagascar, Maurice et La Réunion). Plusieurs de ces personnalités ont participé à 7 séances d’exposés et d’échanges très riches tenues dans la médiathèque Auguste Lacaussade jusqu’à samedi soir, et tous les intervenants ont plaidé pour la fidélité aux combats de Toussaint Louverture en cultivant la mémoire des combats contre l’esclavage pour un monde de justice et de paix.
Ce fut le cas par exemple de Mgr l’évêque Barthélemy Adoukonou, secrétaire émérite du Conseil pontifical pour la culture au Vatican et sociologue du Bénin, qui a valorisé « des objets d’art et de culte réclamant leur fonction pour la paix ». Nous pouvons citer aussi Guilmée Técher, psychanalyste et membre de l’école ‘’Le Pari de Lacan’’, pour qui « l’esclavage constitue l’événement marquant des fondements historiques de La Réunion, à cause de son poids traumatique et de sa cruauté insoutenable » et « à notre époque le symbole de l’asservissement est le capitalisme ».
Face à ce capitalisme qui cultive l’exploitation de l’homme par l’homme, la pollution de la planète, la loi du profit et la compétition entre les peuples, afin de combattre le racisme, la chasse aux migrants, le nationalisme et le néo-fascisme liés à ce système, il faut renforcer l’internationalisme. Cela signifie un partenariat équitable entre les nations, une économie sociale et solidaire partout, avec la promotion de l’interculturalité. Tout cela pour un co-développement durable et solidaire entre tous les peuples d’une région et du monde entier, avec le respect de leurs droits fondamentaux et pour leur bien commun. C’est cela le communisme !
Roger Orlu
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