
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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22 mars 2018, par
La Réunion, mars 2018.
À l’attention de Madame l’adjointe au chef de cabinet du directeur des affaires criminelles et des grâces (Dossier suivi par le service des requêtes, référence ***.)
Madame,
Je vous remercie du courrier que vous avez bien voulu m’adresser en date du 19 février 2018, dont le contenu tant sur la forme que sur le fond est à peu près le même que celui que le secrétariat du ministère précédent me faisait parvenir.
Le principe constitutionnel de séparation des pouvoirs et de l’indépendance de l’autorité judiciaire va de soi, même si en pratique il serait légitime d’éprouver quelques doutes dès lors par exemple que des avocats (je n’évoque pas simplement ceux d’une île voisine), cumulent les fonctions, et siègent à la chambre basse et haute, que ceux-ci manient dans l’exercice de leur premier métier le mensonge, ce qui en France n’est pas considéré comme un délit, certes, quand bien même cela provoque des conséquences non négligeables à l’échelle de l’individu et de la famille.
Sachez, Madame, qu’une procédure peut s’achever sur de tels mensonges non relevés par l’avocat conseil qui par ailleurs siégeait au Parlement, et n’est autre qu’un parent de l’avocat de la partie adverse…
Ça fait vraiment drôle de se voir affubler, n’est-ce pas ?, une relation adultérine et un enfant non moins adultérin a fortiori dès lors que le fait n’était pas seulement mensonger mais impossible !
Il ne me reste en l’occurrence qu’à espérer que les administrés respectifs de ces messieurs aient été moins bernés que ne l’a été leur clientèle (accessoirement les juges).
Il serait par ailleurs superflu de rappeler qu’on ne peut pas juger, dès lors qu’au préalable la vérité n’a pas été établie au plus près – et dans l’affaire qui a motivé mon courrier notamment, nous en sommes encore loin.
Vous n’êtes pas sans ignorer non plus, Madame, que les Bâtonniers dès lors qu’ils sont alertés répondent (je cite) ne pas se mêler de la stratégie de leur confrère, quand bien même des documents clés à l’établissement de la vérité sont occultés par la défense et non déposés sur le bureau du juge. Le statut de Bâtonnier s’avère-t-il honorifique ?
Je n’évoque pas davantage le cas où l’avocat insultant est lui-même Bâtonnier… Déontologie, le mot me semble mal partagé dans la profession.
Je m’empresse de préciser, Madame, qu’avant mon envoi en votre direction, il me semble avoir fait le nécessaire - pièces afférentes - à de nombreuses reprises non seulement auprès du Bâtonnier, mais auprès des autorités judiciaires.
Vous n’êtes sans doute pas sans ignorer que la stratégie du changement d’avocat, financièrement lourde, présente a contrario l’avantage de pouvoir déposer plainte contre l’ancien conseil pour entrave au déroulement correct de la procédure et pour obstruction au débat contradictoire, ce qui me procurait l’occasion de verser à l’attention des juges les pièces jusque-là confisquées, destinées à attester de la réalité des faits. Pour n’avoir pas manqué à le faire, de manière réitérée, ici, comme dans un département voisin, je reste, d’expérience, sceptique quant au résultat de ces sortes de plaintes. Elles demeurent lettres mortes : les juges font comme si les pièces qui leur avaient été envoyées n’existaient pas, voilà la vérité, Madame : la vérité du terrain que les politiques semblent ignorer, ou qu’ils souhaitent ignorer. Voilà comment se passent les choses ici.
En ce qui concerne le manquement à la déontologie, je me permets d’ajouter m’en être ouvert dans un courrier adressé au Président du sénat - M. J.-P. BEL à l’époque, puisqu’il était question en 2013 de “moralisation de la vie politique”-, souhaitant attirer son attention, pièces à l’appui, sur les procédés malhonnêtes d’un de ces sénateurs-avocats-ex-Bâtonnier, dans l’espoir que ce dernier se retournât contre moi. Ce qu’il ne fit pas, à mon grand regret.
Ce qui m’autorise à dire que certains ne méritent pas l’honneur qu’ils portent à la boutonnière.
Il est cependant de notre devoir, Madame, de simple citoyen de vous informer des difficultés que nous rencontrons au quotidien, sur le terrain, dans les procédures au civil, afin qu’au fait de ces dysfonctionnements, votre cabinet et la Garde des Sceaux preniez les décisions politiques qui s’imposent dans l’espoir que ce genre de situations ubuesques n’aient lieu de se reproduire.
Je souhaite bien entendu qu’il n’y ait pas méprise sur l’objet de mes envois de dossiers que je réitère aujourd’hui avec la présente (dossier du 10 février 2018) pour préciser n’attendre aucun retour de votre part, comme la plupart de ceux qui vous écrivent, si ce n’est le geste politique fort de réformer le système judiciaire en profondeur, de mettre en place de véritables garde-fous, efficaces, indépendants, tant au niveau des avocats, qui au civil ont la possibilité de brider la vérité, qu’au niveau des juges qui ne sont jamais responsables de leur travail, par un vrai et effectif contrôle. Il faut responsabiliser ce monde-là, et puis sans doute demander aux avocats politiciens cumulards qu’ils soient mahorais ou pas, qui savent très bien faire le tri entre clients et électeurs, de faire celui du métier qu’ils souhaitent exercer. Je vous parle, moi, d’un scandale qui dure depuis 13 ans.
Il m’apparaît d’autant plus légitime de vous envoyer des dossiers comme je le fais encore aujourd’hui qu’il s’agit non seulement de vous alerter mais de vous indiquer que nous souhaitons à terme – puisque ni juges ni avocats ne sont responsables - nous retourner contre l’État français.
Je vous prie, Madame, de bien vouloir agréer l’expression de mes salutations les plus distinguées.
Jean-Baptiste Kiya
P.-J. : Nouveau dossier avec nouvelles pièces portant sur la même affaire.
Un Simple dysfonctionnement de Hugues Manao, éditions 7 écrit, collection Autobiographie.
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