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20 désemb
22 décembre 2015, par
Alexis se souviendra jusqu’au tard de sa vie d’un de ces quatrains juvéniles, d’inspiration baroque :
« Le désert déroulait
Ses âmes en déroute.
Dans le sablier,
La poussière des morts. »
Les deux garçons eurent, un jour, la surprise de ne plus voir que le fil flottant en plein ciel. Le cerf-volant était parvenu à un tel point dans l’azur qu’il en avait disparu. Ils se dirent alors qu’il avait touché Dieu.
Ils s’agenouillèrent pour prier la Sainte Vierge : de sorte qu’elle consentît à ce que le « cerf » redescendît sur terre, porteur de promesses divines. C’était chose sacrée.
Une autre fois, malgré les cris et les jets de cailloux, un papangue se jeta sur le cerf. Fondant à plusieurs reprises, coups de bec et de serres, le rapace parvint malgré les manœuvres d’évitement, les cris des enfants, et les jets de pierre par le mettre en lambeaux. L’oiseau du diable avait effiloché le ciel. Les garçons se mirent en devoir de chasser l’ennemi qui attentait à la joie céleste. Ils organisèrent une « expédition punitive » pour découvrir l’aire et le brûler comme l’Inquisition le faisait de l’hérétique. Ils ne purent, malgré les appâts de poussins et les multiples recherches dans les Hauts, parmi les escarpements, y parvenir.
Il semble que ce fut pour ces enfants du grand air que le Poète écrivit :
« La poche cousue du cerf-volant –
Et dans cette poche le ciel grand.
Il vole, tourne dedans, et va
S’en échappe soudain, et moi
Où suis-je, enfant,
Qui tiens le cerf-volant ? »
C’était des enfances créoles : légères, nonchalantes et joyeuses, entre malice et naïveté qu’ils menaient tous deux. Jusqu’au plus tard de leur vie, Alexis de Mirecourt et Paul de Miranville, alors qu’ils n’avaient pas conscience d’être plus aristocrates qu’enfants, n’en conservèrent que des souvenirs tendres et éblouis.
Mais tandis que son treizième anniversaire approchait, les parents d’Alexis décidèrent qu’il était nécessaire qu’il parfisse son éducation en France. Il était convenu que le garçon embarquât sur une frégate de la Compagnie des Indes, avant la saison des tempêtes.
« Je n’ai rien à faire à Versailles, confiait-il à Paul. On dit que là-bas, la mode contraint les beaux messieurs à porter perruques comme des lanternes et que les femmes ont le corps tout emprisonné…
— Il y fait surtout froid à fendre les pierres…, fit son ami.
— Et pourquoi moi je pars et toi tu restes là ?, s’exclama Alexis.
— Mes parents voudraient que je parte aussi, mais le cours du café, comme ils disent, ne les autorise pas à le faire.
— J’aurais aimé que les miens n’eussent pas tant d’argent et qu’une catastrophe les eut frappé soudain », regretta Alexis…
La branche puînée de la famille allait accueillir le jeune gentilhomme en Royaume de France ; en cet honneur, une réception eut lieu à l’Habitation des Roches. Chez les Mirecourt, on reçut.
La maison de maître toute blanche rayonnait à mi-hauteur de la montagne, au ponant. Le vieil intendant racontait qu’elle avait été construite en partie avec le bois d’un vaisseau amiral échoué sur les brisants, au niveau de Bel Air. Une allée, qu’on appelait alors la « drève », bordée de vieux flamboyants aux dessins labyrinthiques menait en ligne droite jusqu’au perron arboré.
Les esclaves domestiques et la famille accueillaient les invités qui montaient par grappes bruissantes et chatoyantes sur le seuil de la varangue à colonnades.
(Suite au numéro de samedi).
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