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- Chapitre I -
12 juillet 2016, par
« Le Petit Garçon qui voulait attraper le vent » est un roman feuilleton pour enfants qui relate l’histoire d’un petit héros parti à la recherche de son père pêcheur, emporté dans un cyclone. Aidé de ses compagnons, un chien et une taupe, il fait le tour de l’océan Indien, rencontre divers personnages avec lesquels il sympathise, et vit des aventures qui le grandissent : quête initiatique qui fait de lui un symbole d’une Réunion en recherche de ses racines et de sa propre identité, de l’Afrique à l’Inde, jusqu’à l’Extrême-Orient.
Voyage autour de l’océan Indien, voyage dans l’imaginaire des peuples qui le composent : voici
Le petit garçon qui voulait attraper le vent
Où l’on voit un petit garçon perdre son père, faire ami avec une taupe, et s’envoler sur un cerf-volant. Où l’on comprend la métaphore de David Bowie : « ouvrez, ouvrez le chien ! »
Il était une fois un pays de montagnes, de ravines et d’oiseaux, traversés par les vents, suspendu sur les flots. De mémoire d’homme, ce pays a toujours vu les alizés prendre leurs jambes à leur cou, creuser les vagues, mener les courants par le bout du nez, pour s’engouffrer à toute vapeur dans ses criques et ses cirques secouant cannes, palmes et feuillages, jetant le souk à tournoyer, de sorte que, sifflant sur la roche, ils rebondissent par-dessus ses monts, avant de s’enfuir à tire d’aile et de s’éparpiller de l’autre côté du monde. Toute l’année, saison sèche, saison humide, sculptant de leurs coups d’épées les flancs des montagnes, ils montent jouer aux cowboys et aux indiens avec les terres, les encerclant de toute part, menant sarabande là-dedans de telle sorte que les habitants eux-mêmes nommaient la moitié de l’île « la côte au vent », et l’autre « la côte sous le vent ». Partout, le vent.
Et quand les enfants demandaient : « Papa, d’où vient le vent ?
Ils répondaient : - Il vient de très loin
- Mais pourquoi il souffle ?…
- C’est un Sculpteur de nuages, vois-tu, qui aime jouer avec les feuilles. »
Dans la cour de la case, Firmin aimait à s’allonger sous le pied du letchi et regarder les souffles de vent traverser les branches hautes, aucun voyage n’égalait celui des nuages qui passent là-haut et qui le transportaient en songe…
Un jour de juillet, plus venteux que les autres, le garçon pointa son nez à la fenêtre, prit - comme il disait - le pouls du ciel, saisit son cerf-volant, demanda la permission à sa grand-mère qui lui dit oui. Il se tourna vers son petit compagnon, lança : « Viens, Tourniquet ! » Par la porte entrebâillée, le chien-parapluie passa en trombe. Curieux surnom que le « chien-parapluie ». Cela lui venait du fait que, petit, il avait joué avec un parapluie, et qu’à force de le mordiller en tous sens, il l’avait avalé. Et dès qu’il commençait à pleuvoir, le parapluie se mettait à s’ouvrir, à s’ouvrir dans son ventre à tel point que si le vent se mettait de la partie, il prenait son envol. Aussi fallait-il courir après, l’attraper, le retenir par une extrémité, patte ou queue, pour éviter qu’il ne disparaisse dans les cieux. C’est pour ça que, dès que les nuées s’amoncelaient au-dessus de la mer, Firmin se dépêchait de rentrer son chien.
Cerf-volant en main, alors que Tourniquet faisait ce que son nom indique, le garçon huma le vent, il donna l’impulsion nécessaire pour que le cerf-volant tînt l’air, tirant le fil par à-coups pour lui faire prendre de la hauteur comme on ferre à la ligne, le jeu du cerf-volant simulant une pêche inversée où l’on n’attrape que le vent. Toile tendue, le jouet s’appuya sur un souffle, fendit l’air, bondit vers un plus haut, avant de prendre le large…
Comme il était gaillard, le petit cerf-volant rouge, cadeau de son père, architecture brodée de vent. C’était une joie que de le voir virevolter avec plus d’aisance qu’un paille-en-queue, avec dessus une tête de dragon, un œil unique sur le front, tourné vers le ciel, rond comme un soleil levant et dans cet œil, une étoile. Il était tellement léger qu’il semblait que son père y avait mis toute son âme.
(Suite du chapitre 1 vendredi prochain…)
Jean-Baptiste Kiya.
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