
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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2 novembre 2010
2020 chômeurs de plus en septembre ! Au rythme où vont les destructions d’emplois, les boulots tranquilles qui survivront à La Réunion seront-ils bientôt ceux des seuls parlementaires UMP ?
Où est-il le temps béni où la chronique nécrologique se limitait aux annonces matinales de RFO, ou à de brèves rubriques de la presse écrite ? Epoque révolue, hélas, qui laisse la place aux temps terribles d’aujourd’hui, où dès la “Une” de nos quotidiens s’étalent les décès d’entreprises, les faillites de sociétés, tandis que résonne le glas des emplois défunts ou le tocsin des dépôts de bilan.
Prenez les journaux de mardi dernier. On y voit d’abord les responsables patronaux et salariés du BTP réunionnais qualifier de « complètement déconnecté » l’ordre du jour proposé pour la prochaine réunion du Haut Conseil de la Commande publique, présidé par Margie Sudre. Ils attendaient la relance et l’accélération des marchés publics, on leur propose une « charte de planification », et un « comité de suivi des index BTP », bref, le Haut Conseil en question fait où on lui dit de faire : dans la catégorie des comités Théodule, chargés de noyer le poisson sous un vernis de gesticulations incantatoires. Et que répond, côté Préfecture, le secrétaire général pour les Affaires régionales ? « Lorsqu’on veut faire bouger un paquebot, cela ne se fait pas d’un coup de barre ». Pardon, mais, question coups de barre, il y en a quand même eu plus d’un, vu qu’ils sont assénés depuis des mois sur la tête des entreprises et des salariés sans que cela ait l’air d’émouvoir le gouvernement ou ses représentants locaux. Quant à l’image du bateau, elle était particulièrement heureuse puisque le jour même arrivait le mini-tsunami par lequel, incurie des systèmes d’alerte oblige, nos coques de noix coulaient dans les ports aussi facilement que nos entreprises sur le terrain. Bref, le BTP vient de perdre 10.000 emplois en deux ans, mais les pouvoirs publics s’engagent... à rédiger un avis de recherche.
Même ambiance pour les professionnels du photovoltaïque, poignardés dans le dos par la réduction du crédit d’impôt aux particuliers et par la suppression de la défiscalisation sur les installations. Idem pour le secteur du logement social : M. Fillon, en signant le nouveau Protocole de Matignon le 14 octobre, annonçait fièrement à Didier Robert : « Près de 4.000 logements seront financés cette année ». Mais, nous précise “Le Quotidien”, en raison du blocage systématique de Bercy « cette année, pas plus de 2.000 à 2.500 logements devraient sortir de terre. Et il n’est pas certain que la situation s’améliore en 2011 ». Alors même qu’officiellement, 22.500 familles attendent depuis des années les clés de leur nouveau logement !...
Ajoutez à cela les suppressions de grands chantiers décidées par le nouveau président de Région, assaisonnez avec les turbulences comme celles qui assaillent le Groupe Caillé, ou le rachat de Quartier Français par des betteraviers, épicez le tout avec le projet de loi de Finances 2011 en retrait d’un milliard pour l’Outre-mer, et vous voyez quelle cuisine frelatée nous sert ce qu’il faut bien appeler le Protocole de Maquignon.
Que fait l’Etat ? demande le citoyen. Marie-Luce Penchard se défausse courageusement : « Quand la nation doit rééquilibrer ses comptes, chacun doit apporter sa contribution » (interview du 5 octobre). Bref, hier Mme Girardin accusait les patrons des DOM de « pleurer la bouche pleine ». Aujourd’hui sa remplaçante leur conseille de mourir le ventre vide. Que font nos élus de la majorité ? demandent les électeurs. Ils votent ce que Sarko leur dit de voter, en se gardant bien de cracher dans la soupe.
Si bien qu’à l’assemblée générale de l’ADIR vendredi soir, où visiblement le préfet lété pa la àk sa, un invité guadeloupéen déclarait : « Nous sommes à la veille d’une insurrection sociale ». Découragés, nombre de chefs d’entreprise sont tentés de jeter l’éponge, lassés de l’imbiber de leur sueur ou de leurs larmes. Ou, d’invoquer la miséricorde divine. Mais le grand Bossuet leur a déjà répondu il y a plus de trois siècles : « Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » ...
Raymond Mollard
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