Après la “90ème minute” du match USST-Amnéville Une décision “endogène” suspecte et réfutable à merci

22 novembre 2011, par Alain Dreneau

On ne formulera ici, à l’encontre de l’arbitre M. Florent Batta, aucune accusation de favoritisme ou encore moins de malhonnêteté. Pour dire ce que nous avons à dire, nous prendrons même comme point de départ sa sincérité et le fait qu’il a pris sa décision “en conscience”. Loin de nous donc l’idée d’ouvrir un procès sur son intégrité.

C’est sur un autre terrain que nous estimons devoir l’interpeller.

Tout s’est passé à la vitesse de l’éclair en cette ultime minute du temps réglementaire du match USST-Amnéville. Quand l’avant amnévillois marque le but de la tête, trois constations sautent aux yeux : 1. le joueur est en position de hors-jeu flagrante. 2. le juge de touche lève immédiatement son drapeau 3. l’arbitre central, placé loin de la ligne de hors-jeu, n’est aucunement en capacité de juger s’il y a hors-jeu ou non.

Pourtant, M. Batta va aller à l’encontre de son assistant. Il réfute sa décision. Il réfute sa décision non pas parce qu’il a VU qu’il n’y avait pas position de hors-jeu, puisqu’il n’était pas dans l’axe adéquat. Ce n’est pas à ce niveau de perception visuelle que cela se passe dans le cerveau de M. Batta.

M. Batta désavoue en un éclair son juge de touche à la suite d’un autre déclic mental — rappelons-nous que tout se joue en une fraction de seconde. C’est la dernière minute du match, la Tamponnaise tient la victoire, l’arbitre de ligne réunionnais a impulsivement levé son drapeau pour impulsivement sauver la victoire réunionnaise . N’est-ce pas là le raisonnement, obscur et inconscient, qui a produit la décision de M. Batta ?

Un raisonnement qui renvoie à trop d’idées préconçues négatives pour qu’on le laisse passer en silence, sans broncher, sans protester. Non pour mettre de l’huile sur quelque feu que ce soit, mais pour faire ouvrir les yeux de certains qui ne nous regardent pas comme il faudrait !

Si nous n’avons dressé quant à nous aucun procès sur l’honnêteté de M. Batta, M. Batta, lui, s’est démasqué en faisant le procès en malhonnêteté de son assistant réunionnais.

Comme si — mais on rejoint là un autre terrain, pas seulement sportif celui-ci — une décision “endogène” était a priori suspecte et réfutable à merci.

Alain Dreneau


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