
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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19 mars 2024, par
Le 15 mars, Monsieur Virapoullé célébrait son 80e anniversaire. En guise de cadeau, je souhaite lui offrir un abonnement de 6 mois à la Cité des Arts (pendant une saison culturelle) afin de lui faire prendre conscience des avantages d’un tel établissement. Effectivement, lors d’une longue interview accordée aux journalistes, j’ai été étonnée de lire que cet homme politique (qui a certainement joué un rôle dans le développement de la Réunion) se questionnait sur l’importance des institutions culturelles, en particulier celle de la Cité des arts. Selon ses dires, cette dernière serait inutile. Comment est-il possible qu’on puisse parler de la vision d’une société en occultant sa dimension culturelle ? Selon moi, l’économie et le social ne peuvent pas être considérés comme l’alpha et l’oméga du développement d’un territoire. Prendre en compte une société sans intégrer la culture signifie la dénuer de son essence, de son identité.
En fait, cela s’est manifesté dans la politique menée par la droite de M. Virapoullé pendant de nombreuses années. Une approche assimilationniste fondée sur la supériorité d’une culture sur une autre. Cette approche a impliqué de fournir du pain et des jeux aux Réunionnais plutôt que de stimuler leur intelligence et leur imaginaire. La colonisation et par la suite la départementalisation, ont privé de nombreux Réunionnais de leur passé, de leur histoire, de leur musique et de leur langue.
Heureusement, certains artistes ont résisté et défendu la culture et l’identité réunionnaises. Des personnalités telles que Ziskakan, Daniel Waro, Vollard, Boris Gamaleya, Daniel Honoré et bien d’autres ont joué un rôle dans le réveil des consciences. Cependant, il a été nécessaire d’attendre l’arrivée de Mitterrand en 1981 et Jacques Lang pour que le domaine culturel connaisse un véritable changement.
Les Réunionnais ont ainsi pu bénéficier de la liberté d’expression grâce aux radios libres, fêter l’abolition de l’esclavage, obtenir la reconnaissance du Maloya comme un patrimoine culturel de l’Humanité et enfin commencer leur émancipation.
L’accès à la culture constitue un droit essentiel. En conséquence, il incombe aux élus de prendre en considération cela dans leurs politiques publiques. De nombreuses institutions culturelles ont pu émerger grâce à cette implication politique forte. Cependant, cet accès à la culture me semble encore trop inégalitaire, dans la zone Est de façon générale, et Saint André en particulier. La population mériterait des infrastructures culturelles de grande envergure, comme on peut le constater dans d’autres régions. Encore faut-il en être persuadé et l’intégrer dans un vrai projet de territoire comme ce fut le cas pour la Cité des arts. Cette dernière s’est installée dans le paysage culturel et est devenue incontournable pour le monde culturel. Aujourd’hui, elle offre un vrai soutien aux artistes réunionnais dans leur démarche de création. C’est un espace d’éveil, d’éducation et de formation pour les jeunes et les publics empêchés. Je souhaite que l’accès aux arts ne soit plus réservé à une élite, mais bien à tout un chacun. Je souhaite que ce soit un espace où la diversité culturelle s’exprime. Et derrière cette vie culturelle, elle contribue à faire vivre un secteur économique longtemps négligé.
Persuadée de l’impact de la culture sur l’épanouissement humain et avec le soutien de l’intercommunalité Nord et la ville de Saint-Denis, je continuerai à m’engager pour permettre aux Réunionnais d’avoir accès aux arts dans toute leur diversité et leur portée. Et surtout, je continuerai à faire en sorte que les arts irriguent nos Cités.
Monique Orphé
PDG de la Cité des arts et de Château Morange
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