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5 août 2015, par
La délégation comorienne quitte les Jeux des Îles suite à la cérémonie d’inauguration où Mayotte a défilé avec le drapeau français. La France, par son ministre de la Jeunesse et des Sports, renoue avec la déstabilisation des peuples de l’Océan Indien. Des peuples frères sont conduits à l’affrontement là où devraient prévaloir le dialogue, l’entente et le respect mutuel.
Ce samedi 1er août sur l’île de la Réunion, lors de la cérémonie d’inauguration des Jeux des Îles de l’océan Indien, l’équipe mahoraise a défilé avec le drapeau français, contrairement à la charte des Jeux des Îles, signée en 2007 par la France, stipulant que la sélection mahoraise doit défiler derrière un drapeau neutre. Cette disposition adoptée par l’ensemble des pays membres consolide un esprit d’apaisement devant la douloureuse situation conflictuelle opposant la France et l’Union des Comores relativement à l’île de Mayotte.
Présent lors de cette inauguration, le ministre des Sports Patrick Kanner évoque la reconnaissance par l’Union européenne de Mayotte comme île française et pointe du doigt une charte des Jeux des Îles qui "doit s’adapter". Monsieur Kanner a fait montre d’une grave méconnaissance des enjeux réels : le vivre ensemble des peuples de l’Océan Indien pour qui l’Union européenne est certes un partenaire, mais non un décideur unilatéral. Monsieur Kanner, devant une jeunesse qui porte la promesse d’une entente et d’une coopération régionale, a fait le choix du séparatisme, de la lutte et des vindictes indignes. Pourtant les organisateurs ne se sont pas trompés en logeant comoriens et mahorais dans les mêmes bâtiments puisque assurés de la fraternité entre les athlètes des 4 îles comores.
L’Union des Comores n’a pas accepté cette situation et a décidé de quitter la compétition, exprimant ainsi l’indignation des athlètes comoriens qui ont vu les jeux des Iles débuter par le non-respect volontaire et ostentatoire des réglés communément établies. La sportivité ne peut se fonder que sur le respect mutuel et les valeurs de Liberté, Egalité et fraternité que porte la France.
Nous estimons que l’attitude de monsieur Kanner, du Consul de France aux Comores et de l’Ambassadeur de France aux Comores a été, dans le traitement délicat de ce dossier, irresponsable. Ils ignorent sans doute que la présence des Mahorais dans les jeux des îles est la traduction de la volonté des Comores à voir leurs frères prendre part aux jeux. Ils éludent le fait que cette participation est la suite de l’évincement des Mahorais des délégations réunionnaises. Ils occultent que la solidarité des Comores à l’égard des Mahorais exprime la fraternité qui les noue mais n’est pas aux yeux des Comoriens un renoncement à l’unité de leurs îles et de leur peuple.
Les conséquences en sont : une possible distension des habitants des îles de l’Océan indien, des provocations possibles que le désistement des athlètes comoriens a résolu, des heurts communautaires, des affrontements fratricides notamment à Mayotte où des milliers des Comoriens, estimant être chez eux en référence à la loi comorienne et aux résolutions internationales, sont traités tel des « clandestins ».
Les événements de ce jour : le rappel à Moroni de l’Ambassadeur des Comores à Paris, la convocation du Consul de France et de l’Ambassadeur de France à Moroni auprès du Ministre des relations extérieures de l’union des Comores sont sources d’inquiétudes.
Nous souhaitons que le Ministre français des Sports, l’Ambassadeur de France et le Consul de France aux Comores soient rappelés à leurs responsabilités. Leur crédibilité dans la zone Océan Indien est anéantie.
Nous souhaitons également qu’un dialogue diplomatique soit rapidement instauré afin de faire valoir les valeurs de fraternité et de solidarité qui lient les peuples de l’Océan indien.
Nous souhaitons enfin que soit examinée, au fond, la question de la co-existence pacifique des Comoriens à Mayotte.
Le 3 août 2015
A.N.I.F-Marseille
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