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1er février 2003
Inondations, tempêtes, cyclones, pollution, fonte des glaciers, forêts décimées… Venise noyée sous les eaux, le Bangladesh immergé et les Maldives rayées de la carte… Ce scénario n’est pas le fait de sinistres prédictions millénaristes, mais un ensemble d’hypothèses scientifiques sur l’évolution de l’atmosphère.
Le climat serait-il détraqué ? Depuis dix ans, des organisations non gouvernementales se réunissent régulièrement pour tenter de rassembler les pays des quatre coins du globe et leur faire adopter une politique d’efforts communs afin de réduire les activités terrestres responsables des dégâts.
Le but : modifier les modes de production de l’activité humaine pour préserver notre belle planète, en réduisant, entre autres, les émissions des gaz à effet de serre, tenus pour responsables du réchauffement planétaire.
Mais tout le monde n’adhère pas à ces thèses. Une guerre d’opinion fait rage entre scientifiques sceptiques et écologistes alarmistes, entre multinationales et mouvement anti-néolibéral, à grands coups de statistiques, de bilans et de manifestations.
En 1997, la Conférence des parties et le protocole de Kyoto viennent renforcer les décisions prises à la conférence de Rio cinq années plus tôt. Ce protocole touche virtuellement tous les secteurs de l’économie et il est considéré comme l’accord qui va le plus loin en matière d’environnement et de développement durable.
À ce sujet, le dernier Sommet qui s’est déroulé à Johannesburg (Afrique du Sud) aux mois d’août et septembre derniers a donné l’occasion de faire un bilan sur le nombre de pays qui se sont engagés à respecter les vues du protocole de Kyoto.
Celui-ci a jusqu’à présent été ratifié par quatre-vingt-dix pays, qui représentent à eux seuls 37,1% des émissions de gaz à effet de serre (1).
Les ralliements du Canada, de la Chine et de la Russie rendent un peu plus marginale la position des États-Unis, qui n’ont pas voulu ratifier le protocole. Les États-Unis ont pourtant émis 30,3% des gaz à effet de serre de la planète, faisant de lui le pays le plus pollueur de la planète (2).
Les pays industrialisés n’en sont pas là. Ils redoutent que les problèmes environnementaux de la planète ne freinent leur propre "développement" en limitant leurs activités industrielles. Les organisations internationales peinent à rassembler la totalité des responsables mondiaux autour d’un enjeu commun. Et, vu la complexité du débat, le diagnostic de la santé de notre planète est bien difficile à établir.
Mais une question reste tout de même en suspens : en cas de bilan négatif, sera-t-il toujours temps d’agir pour soigner la Terre ? Si oui, par où commencer ? Où est la voie ?
« Il y a dans la création des cieux et de la Terre, dans l’alternance des jours et des nuits, des signes pour ceux doués d’intelligence profonde » (Coran).
Il nous faut revenir au point de départ : au commencement, il y a la conception de l’être humain. En chaque personne, il y a d’abord un souffle, une aspiration naturelle vers le transcendant. Cette prédisposition est le centre, l’axis, autour duquel gravitent toutes les facultés et les aspirations de l’être humain.
Comme le disait l’historien des religions Mircea Eliade, cette aspiration « participe de la structure de la conscience humaine ». Au cœur de chacun, il est un souffle qui cherche ; à chacun il est demandé de vivre cette épreuve et cette initiation, librement, individuellement, au cœur de la fraternité humaine, pour trouver le sens et la liberté, le sens de sa liberté… « Ma lumière à la recherche de La lumière » (3).
Ainsi se définit, pour nous, le naturel. Ce dernier ne dit pas les facultés, il dit le cheminement… Il n’additionne, ni ne divise les constituants de l’être humain, il projette une harmonie. Il ne suffit pas de la liberté du geste, il exige la liberté du cœur. Revenir à la première étincelle, c’est revenir à soi… Revenir à soi c’est s’approcher du Créateur, « lumière sur lumière » (Coran). Telle est la voie naturelle.
Le soleil, le vent, le climat, les montagnes… sont soumis à un ordre universel, une harmonie : un signe de Sa présence. Chacun à leur façon, ils chantent les louanges du Créateur. Si infiniment près, si immensément éloigné. « L’étoile et l’arbre se prosternent » (Coran). Du cœur de cette création, du sens de son être, de l’harmonie de son ordre naît la voie avec ses valeurs, ses finalités et la conscience des limites : un sens, une éthique, des valeurs naturellement universelles.
« …Il n’est pas un élément qui ne chante Ses louanges… mais vous ne comprenez point leur chant de révérence » (Coran). Car si le livre est une révélation à nos cœurs, la création constitue une révélation à nos intelligences. La révélation offre à l’être humain l’universalité de son sens : « L’être humain est un petit cosmos, le cosmos un grand être humain » (4).
Universel créateur d’un universel qui impose le respect de la diversité et des différences. L’absolu, bien au-delà des humains, les rappelle à l’humble conscience de leurs limites et de la relativité. L’Unique, en Son universel message, a voulu la pluralité et nous a tracé la voie de la paix dans l’équilibre et de la justice dans l’harmonie.
Les êtres humains, dans leurs différences, se protègent mutuellement de leur tentation dictatoriale, oppressive et destructive. La Terre se meurt et le monde se délite si le pouvoir est exclusif, aux mains d’une seule civilisation, d’une seule puissance : Première valeur universelle qui nous impose de vivre dans le relatif : « Si Dieu n’avait pas contenu par leurs résistances mutuelles les humains les uns contre les autres, la Terre serait pervertie » (Coran).
Porteur de ce message, l’islam est l’expression de cette réforme intérieure afin de changer notre façon de regarder le monde. Porteur de cet universel, il est l’expression du devoir de préserver la planète contre tous les abus, une écologie d’avant l’écologie, car l’ensemble de la création est sacrée, elle appartient à Dieu, et l’on doit user des éléments avec respect et reconnaissance…
Telle est la voie universelle : le sens du rappel, la nécessité des limites, l’incontournable exigence de la responsabilité. Témoins de la création comme notre propre reflet au nom de notre humaine fraternité.
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