La pollution électromagnétique

1er février 2003

Savez-vous qu’à l’heure actuelle, en ville, loin de toute source de rayonnement électromagnétique, le niveau d’exposition est 500 fois (eh oui, cinq cents fois) plus élevé que naturellement. En rase campagne, dans les mêmes conditions, c’est un taux 100 plus élevé que naturellement.

Les sources et les caractéristiques de ce rayonnement d’origine humaine sont très variées : ondes de télécommunication (télévision, radio, GSM, CB…), ondes à très basse fréquence (transport de l’électricité, antenne relais pour GSM…), ondes dues à l’utilisation des appareils électroménagers et domestiques (ordinateurs, télé, frigo, rasoirs électriques…), dans les voitures, sur les motos….

Leurs effets aussi : effets thermiques pour les micro-ondes et radiofréquences, effets biologiques pour les basses et très basses fréquences.
De toutes parts, nous sommes cernés par cet environnement électromagnétique artificiel qui provoque pour certains des pathologies très graves, scientifiquement démontrées (leucémie infantile, cancers…).

Il est étonnant qu’il ne soit jamais fait écho dans la presse des études menées par des experts indépendants démontrant qu’il y danger pour la population, alors que celles réalisées sous contrôle des lobbies concernés (télécommunications, électricité) et qui "démontrent" toutes l’absence de danger soient citées haut et fort.
Toujours est-il que devant l’affluence de résultats contradictoires, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de lancer une étude internationale d’évaluation des résultats présentés ainsi qu’une étude épidémiologique à grande échelle.

Les premiers résultats sont hallucinants : l’OMS minimise tout.
En effet, il est déclaré qu’aucun effet biologique dû à une exposition à long terme à de basses fréquences ne peut être clairement démontré, bien que - dit-on - certaines pathologies infantiles peuvent être « un peu » favorisées. Il s’agit notamment de la leucémie infantile due aux transports de courant haute tension (ou moyenne tension à fort ampérage), dont la probabilité d’apparition est augmentée de 50% en cas d’exposition quotidienne, peut-on lire sur le site même de l’OMS. Drôle de conception du « un peu ».

On apprend ainsi que le problème vient du fait qu’il est impossible de reproduire en laboratoire sur des animaux les résultats inquiétants d’études épidémiologiques réalisées sur des populations humaines exposées. Cela suffit à déclarer que les dangers sont probablement nuls. Incroyable… !

En effet, il faut savoir que l’être humain étant le dernier-né et le plus évolué des espèces animales, il est aussi le plus sensible. Cela est connu et reconnu - notamment en ce qui concerne l’exposition à la radioactivité - l’être humain étant bien plus sensible que n’importe quelle espèce vivante, animale comme végétale. Donc utiliser des animaux de laboratoires ne peut en aucun cas donner de résultats fiables. Il n’y a que les études épidémiologiques réalisées sur la population qui soient valables. À moins de faire des études en laboratoire sur l’être humain !

Finalement on nous apprend qu’il faudra attendre la fin de l’étude internationale pour pouvoir être sûr des résultats rassurants proclamés si fort. Incroyable.
Rappelons pour l’information du public que :

- le corps humain est naturellement en permanence parcouru par des champs électromagnétiques de très basses fréquences, le cerveau et les nerfs principalement (OMS) ;
- le corps humain est une antenne réceptrice qui réagit aux champs extérieurs, notamment ceux des transports d’électricité haute tension et ceux des antennes relais, en modifiant le sien (OMS) ;
- ses modifications perturbent la production de mélatonine, responsable du bon déroulement de cycle circadien (alternance jour et nuit pour l’organisme) avec pour conséquence des troubles du sommeil, baisse des défenses immunitaires, dépression, cancer du sein plus fréquent (OMS) ;
- actuellement, pour installer une antenne relais à côté de chez vous, ni votre avis, ni celui de la Mairie n’est nécessaire tant que l’antenne en question fait moins de 4 mètres de haut (ce qui n’a pas grand chose à voir avec la puissance de l’installation).

À part ça, tout va bien, nous dit l’OMS. Et côté principe de précaution, zéro.
Pour plus de renseignements : cephes


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus