
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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11 septembre 2020, par
Je lis beaucoup de posts, en ce moment, niant la gravité de la pandémie, du fait que ce gouvernement et nos institutions (l’ARS par exemple) ont géré cette tragédie de façon calamiteuse, contradictoire, incohérente, et donc incompréhensible pour la majorité de la population…(une population que je trouve d’ailleurs relativement disciplinée).
Ce qui m’apparait c’est que derrière ce déni, il y a une colère, qu’il sert en fait d’exutoire à la frustration liée à l’échec du mouvement de revendication des Gilets jaunes en 2018 (qui avait suscité beaucoup d’espoir parmi nous) et le manque actuel de perspectives politiques - tout paraissant aujourd’hui être retourné à la « normale » (ou l’anormal ?), surtout depuis les élections municipales…
(hormis les fantasmes d’une poignée d’indépendantistes nationalistes qui boudent toute manifestation publique depuis un certain temps, sur une base sectaire… mais qui au moins ont le mérite de réfléchir à une alternative locale).
Pour résumer mon propos : la question n’est pas tant de savoir si les informations concernant la dangerosité de cette pandémie sont fondées ou non, que de savoir qui contrôle les décisions qui sont prises et sur quelles bases.
Que ce soit à La Réunion ou en France, comme ailleurs, mon sentiment est que c’est à la population laborieuse qu’il appartient de trancher ce genre de questions et non à l’appareil d’Etat, ce qui suppose une véritable information pluraliste préalable (et donc de rendre aux médias publics leur vocation réelle, c’est-à-dire d’en faire de véritables vecteurs d’éducation populaire et démocratique et ne pas laisser à certaines radios privées dites « libres », le monopole de ce travail d’échanges et de réflexion collective… et donc le loisir de diffuser ou laisser diffuser avec complaisance des ragots tout à fait inquiétants).
En se focalisant sur la question de savoir si l’alerte rouge du COVID est justifiée ou non, pour en réalité remettre en question l’autoritarisme (réel, insupportable) de ce gouvernement au nom de la démocratie, en niant la gravité de la crise sanitaire on botte en touche la question essentielle : « qui commande ici ? » et au nom de quels secteurs de la population, de quels besoins réels ?
Une telle approche permettrait peut-être de passer d’appels à « résister » aux mensonges du « système » à des appels à la mobilisation et l’auto-organisation des travailleurs notamment, dont on entend peu la voix s’exprimer.
C’est sans doute, à mon avis, le plus grand tort du mouvement des Gilets jaunes (ou de certains groupes se battant pour plus d’égalité et de justice, sociale comme climatique), que de contourner cette question essentielle – et qui aurait le mérite de lier notre sort à celui des travailleurs français et d’outre-mer, pour en finir avec ce modèle économique et politique mortifère qu’est le capitalisme (arrivé à son 3e âge) et en construire un autre, à inventer bien sûr, mais vraiment démocratique, c’est dire fondé sur l’autogestion, le féminisme, l’antiracisme, l’internationalisme, l’écologie (que je qualifierais d’ « écosocialiste »)…
Yves Daniel Thebault
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