
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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11 janvier 2022, par
L’éditorial de Témoignages du 10 décembre, intitulé « A la frontière entre RCEP et ZLECA, La Réunion toujours tournée exclusivement vers l’Europe ? » a notamment suscité la réaction d’un de nos lecteurs, Jean, qui nous a adressé le courrier suivant :
L’article de Manu nous rappelle une constante de la politique du PCR : réinsérer La Réunion dans son environnement géographique, géopolitique, géo-économique et historique. Cela permettrait de nous guérir de cette aberration parisienne interdisant à La Réunion de vivre dans notre environnement. Depuis 75 ans le monde a considérablement changé mais 4e et 5e Républiques nous interdisent toujours d’échanger librement avec nos voisins. Là où le regard de Paris ne porte pas il nous est interdit de porter le nôtre.
Interdit ? Tu y vas un peu fort Jean, non ?
Non.
Qui, à La Réunion, connaît le nom des pays riverains de notre Océan Indien, leur capitale, les noms de leurs dirigeants historiques et actuels ? Qui a seulement l’idée de leur nombre d’habitants, la pyramide des âges de leur population et de la dynamique qu’elle génère du fait de la prépondérance de la jeunesse par comparaison avec le vieillissement constant et problématique des populations des pays nord-européens ?
Et pourquoi n’en tenons-nous aucun compte ? Tout simplement parce que, depuis 75 ans, Paris a décidé de couper tous les liens historiques que La Réunion entretenait avec ses voisins. L’obsession centralisatrice a engendré l’idée absurde qu’échanger avec nos voisins conduirait à séparer La Réunion de la France, puis de la France et de l’Europe.
Au bout de ces 75 années d’absurdie, qui est aujourd’hui isolé de la dynamique régionale ? La Réunion.
Qui regarde passer le train des accès novateurs, des conceptions originales d’un avenir régional commun, La Réunion.
Avec la circonstance aggravante, humiliante pour toute La Réunion : nos élites, à de rares exceptions, se contentent de regarder passer les trains sans jamais esquisser l’ombre d’une proposition originale.
Paris décide. Oubliée la conquête du 19 mars 1946, La Réunion n’est plus proclamée être une colonie. Ce n’est pas nécessaire puisque les élites, à de rares exceptions, les directions des médias, les contenus des enseignements, les débats (quand il y en a) sont l’expression d’une colonisation des esprits.
Jusqu’en 1946, La Réunion a souffert d’une colonisation à l’ancienne contre laquelle luttaient les forces démocratiques y compris certaines forces se réclamant de courants se proclamant de droite. Depuis 1946, peu à ; peu, les personnels administratifs et politiques de La Réunion – à l’exception d’organisations démocratiques, dont le PCR – se sont confortablement installées dans le biberonnage des crédits publics, salaire de leurs renoncements sans cesse accrus à la responsabilité.
C’est précisément pour que toutes et tous redevenions acteurs de notre devenir que « Le PCR propose une démarche globale et cohérente pour rédiger un projet réunionnais. Il demande de réunir d’urgence une « Conférence Territoriale Publique ouverte aux forces vives de la société réunionnaise ». C’est un cadre de travail pour discuter des opportunités ouvertes par le calendrier universel 2030, 2050, 2100, et anticiper les mesures d’adaptation inévitables. Comme tous les autres acteurs potentiels à ce rassemblement, le PCR apportera sa contribution ».
Nous avons le choix entre subir encore et toujours ou bien agir ensemble.
Jean
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