
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
12 octobre 2019, par
Monsieur le Préfet,
Nous soutenons par ce courrier les recours en justice engagés à l’encontre des préfets de régions, pour manquements à l’obligation d’action contre le changement climatique.
En tant que représentants des DREAL, les préfets de région ont pour missions :
• D’élaborer et mettre en œuvre les politiques de l’État en matière d’environnement, de développement et d’aménagement durables
• De développer et diffuser la connaissance sur le changement climatique et ses effets sur la population.
D’après le GIEC et la COP21 de Paris de décembre 2015, si nous voulons que nos enfants et petits-enfants survivent aux conséquences d’un réchauffement climatique inférieur à 2°C d’ici 2100, nous devons baisser de 50 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 11 ans. Or le gouvernement a récemment pris des mesures pour restreindre ces émissions à 40%. Malgré tout elles augmentent de 3 % par an. A ce rythme, nous allons vers +3°C ou +4°C, c’est-à-dire la mort de 75% de l’humanité. D’autres dangers mortels menacent nos enfants : perte de la biodiversité qui soutient l’équilibre des systèmes agricoles, sécheresses agricoles et carences en eaux potables, carences en engrais phosphatés ou azotés, empoisonnements par les pesticides, etc.
En quoi les mesures prises par les préfets de région garantissent-elles une baisse de 50% des GES d’ici 11 ans ? Comment les préfets de région alertent-ils les populations sur ces risques mortels à venir ?
Nous sommes en « guerre contre le climat » : le gouvernement le dit… M. le Préfet, en temps de guerre, vous devez agir, désobéir si la politique gouvernementale ne répond pas aux exigences climatiques. Les préfets de région ne sont pas soumis aux enjeux des mandats politiques électoralistes : pourquoi n’agissez-vous pas plus efficacement localement ?
Afin d’assurer un avenir à nos enfants, et devant le constat que les politiques de croissance verte sont trop lentes (- 13% d’énergies renouvelables en moins dans la part de l’énergie en 2016) nous vous apportons notre soutien si vous prenez des mesures radicales d’urgence de protection des populations. Nous sommes prêts à accepter les conséquences économiques et la baisse de notre confort d’un État d’Urgence Climatique. Citoyens informés, nous ne nous faisons plus berner de mots et de discours : un plan environnemental digne de ce nom doit contenir :
• Une réduction des productions non essentielles (gadgets hi-tech, emballages plastiques, produits de luxe...), dont la perte en emplois sera compensée par des programmes de reconversion des salariés dans les métiers de la réparation et du recyclage.
• Une reconversion aux énergies renouvelables des industries fonctionnant encore aux énergies fossiles.
• Une généralisation du fret de marchandises et des transports en commun pour les personnes (transports : +11% des GES en 2017 en France).
• Un arrêt des subventions à l’agriculture conventionnelle au profit de l’agriculture de conservation ; limitation des élevages industriels (18% des émissions de GES et gaspillage des eaux potables) et des céréales destinées à ces élevages.
• Une limitation des projets immobiliers (bâtiment : +23% des GES en 2017 en France), notamment sur des terres agricoles : l’équivalent d’un terrain de foot de terre agricole disparaît en France toute les 5 minutes ! Protégeons la souveraineté alimentaire de nos enfants !
Aucun programme de transition écologique qui ne reprenne ces points essentiels ne saurait être sérieusement reconnu. Si la vie de nos enfants continue d’être mise en danger pour maintenir une politique économique fondée sur la croissance, sans que les préfets n’interviennent, il est à prévoir que certains d’entre nous, par amour pour leurs enfants, prendront eux-mêmes des mesures de protection, et vous ne pourrez alors leur en tenir rigueur, puisqu’ils auront paré à vos manquements...
Avec tout le respect que nous gardons pour la noblesse de vos missions, nous vous prions de croire, M. le Préfet, en l’assurance de notre considération distinguée.
Pour l’Association Initiatives Dionysiennes, les membres du bureau :
Aline Dagut, présidente,
Christiane Sudnikowicz, relations publiques,
Loïc Damey, commissaire au revenu de base et au bénévolat associatif,
Eric Chane-Po-Lime, commissaire à la monnaie locale complémentaire,
Jean-Marc Tagliaferri, trésorier-webmestre
Bruno Bourgeon, porte-parole
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)