
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
31 janvier, par
Monsieur le Directeur,
Depuis des semaines, nous attendons un rendez-vous qui ne vient pas. Un premier rendez-vous a été fixé, puis annulé, et depuis, plus rien. Nous avons bien compris la stratégie : jouer avec le temps pour nous faire entendre que les tarifs de cet été sont déjà arrêtés et qu’il est trop tard pour changer quoi que ce soit. En d’autres termes, on nous pousse à reporter nos revendications à 2026 peut-être ou les oublier, alors que nos demandes sont urgentes. C’est un mépris total des usagers. Fixer une rencontre et écouter les doléances des passagers ne devrait pourtant pas être la tâche la plus complexe pour un dirigeant qui prétend vouloir redresser une compagnie. Mais au vu de votre parcours — notamment chez Bolloré, dont l’empreinte colonialiste est encore vivement critiquée —, on ne s’étonne plus de cette façon de traiter les passagers comme des sujets plutôt que comme des clients respectables.
Comment expliquer qu’une compagnie qui se revendique comme régionale ne propose toujours pas de vols directs entre La Réunion et Moroni ? Nous sommes contraints de faire escale à Mayotte, puis d’être transférés sur des vols opérés par Ewa, filiale d’Air Austral. Si l’accueil et l’écoute de nos compatriotes mahorais sont plus chaleureux, ce détour et ce transbordement traduisent un manque criant de considération pour les passagers comoriens. Nous avons trop souvent le sentiment d’être traités comme du bétail, avec des informations livrées au compte-gouttes et des changements de dernière minute qui n’ont rien de professionnel.
La récente flambée des tarifs n’est pas seulement injustifiable, elle est une insulte aux usagers que vous prétendez desservir. Nombreux sont ceux, à La Réunion comme ailleurs, qui préfèrent désormais d’autres compagnies, telles que Frenchbee, perçues comme plus abordables et plus respectueuses. Comment expliquer qu’une compagnie largement subventionnée par les fonds publics, à hauteur de 44 % par la Région Réunion, impose de tels prix à ses clients ? Cet écart entre les ambitions affichées et la réalité du terrain suscite un malaise profond.
Les difficultés récurrentes de la compagnie sont bien connues : mauvaise gestion, luttes internes, résistances syndicales. Mais ce ne sont pas les usagers qui doivent en payer le prix. Le contribuable réunionnais injecte depuis des années des fonds dans une structure qui ne semble pas capable de corriger ses lacunes, à l’image de projets sans fin comme la route du littoral.
Monsieur le Directeur, nous exigeons un rendez-vous immédiat. Air Austral ne peut pas continuer à ignorer ses passagers. Si la compagnie se revendique comme une compagnie « familiale » de l’océan Indien, il est temps qu’elle traite les membres de cette famille avec dignité et respect. Nous espérons que vous saurez entendre notre appel et prendre les mesures nécessaires pour redresser cette situation. Les Comoriens, les Réunionnais et l’ensemble des usagers méritent mieux que l’indifférence et le mépris.
Dans l’attente d’une réponse rapide, veuillez agréer, Monsieur le Directeur, nos salutations respectueuses mais déterminées.
K. El Hadad
Au nom du collectif des usagers d’Air Austral
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)