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11 décembre 2018, par
L’équipe du CEVOI (Centre d’Etudes du Vivant de l’Océan Indien) suggère la mise en place d’une recherche-action visant à accompagner les jeunes parents lors de la naissance de leur premier enfant dans une nouvelle démarche accompagnante faisant suite au travail des sages-femmes. Ces jeunes parents seraient considérés comme habilités à percevoir toute l’intelligence qui émane de leur nouveau-né dès sa naissance et d’en favoriser l’épanouissement.
Aux médecins et pédiatres à qui cette lettre ouverte est destinée nous rappelons, par exemple, les travaux déjà anciens du docteur Jean Benoist qui explora la société créole réunionnaise, dans les années 1990. Il mettait en garde les jeunes médecins qui risquaient « de prendre en charge la médicalisation de bien des problèmes sociaux », p. 84, in Anthropologie médicale en société créole, (1993). Ces analyses, non seulement se confirment, mais sont d’une évidente actualité. Il évoquait les limites de la médecine et reconnaissait le clivage insatisfaisant entre corps et âme. Voici les propos très actuels qu’il tient p. 191 : « Dans une société où le polyethnisme s’accompagne de la domination politique et économique du groupe auquel appartient le médecin, la répression par le médecin de toute expression de la multiplicité des recours pousse le malade à tronquer volontairement l’expression de tout ce qui révélerait qu’il ne se conforme pas aux normes dominantes. Il masque les démarches qu’il a entreprises pour restaurer sa santé. Le médecin ignore ainsi un fait fondamental du vécu du malade. » Et encore : « L’opposition cartésienne entre le corps et l’âme a libéré la biologie, et donc la médecine, des interdits qui sacralisaient le corps, et a légitimé son étude biologique. Mais, en laissant l’âme à la théologie, elle a biologisé à l’extrême la conception que les médecins se sont construite de la maladie. Tout particulièrement au cours du demi-siècle écoulé, cette réduction a donné à la biologie le droit exclusif de définir non seulement le mal mais aussi le malade. » p. 193. Voici deux termes, « médicalisation » et « biologisation », qui devraient fonctionner comme des signaux d’alarme incitant le praticien médecin ou pédiatre à imaginer une alternative à la « médicalisation des problèmes sociaux » et d’inciter la CGSS et les mutuelles à suggérer aux praticiens d’innover dans des démarches de prévention.
De plus, depuis les années 90 de nombreuses découvertes ont renforcé notre savoir dans les domaines tels que les neurosciences et la biologie des émotions et de l’affectivité, les sciences cognitives et la neuro-psycho-immunologie. Tous ces champs de la santé rassemblent un haut niveau de véracité dont les grandes lignes pourraient être « simplifiées » et popularisées suivant une démarche démocratique afin de toucher le plus grand nombre de citoyens.
Dans cette perspective de prévention, nous suggérons la mise en place expérimentale de réseaux de parents relais citoyens en étroite collaboration avec les sages femmes (les médecins et toutes personnes désireuses d’apporter leur contribution) pour établir un lien dans leur accompagnement jusqu’à la naissance de l’enfant et le poursuivre jusqu’à l’âge de trois ans, l’entrée en maternelle.
Les médecins pourraient trouver leur place, non seulement lors de la phase finale d’évaluation mais aussi dans l’accompagnement de la mise en place, dès le début, de la recherche-action. Pour nous joindre, port. 0692 29 65 69.
Cette expérimentation qui commence par les communes de l’Est, ambitionne de transformer La Réunion en faveur d’une nouvelle santé de ses enfants.
CEVOI (Centre d’Etudes du Vivant de l’Océan Indien)
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