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19 avril, par
Dans notre milieu de vie, il nous arrive de rencontrer des jeunes adolescentes et adolescents en souffrance, présentant-e-s des troubles anxieux et dépressifs, très vulnérables à l’adversité. Une souffrance qui se structure aux trois univers sociaux : le contexte familial, l’espace des amitiés juvéniles et l’institution scolaire (Sidonie Vacher, 2023).
Or, ces milieux ne jouent plus aujourd’hui pleinement leur rôle socialisateur à l’égard de ces jeunes, surexposés aux réseaux sociaux. Elles/Ils ont du mal à s’adapter aux impératifs sociaux de leur temps, à savoir : performance individuelle, autonomie et confiance en soi et estime de soi. Dans ce contexte, nombre d’entre eux renoncent d’affronter courageusement la vie et se retrouvent avec une santé mentale dégradée. Selon Santé Publique France, les recours aux soins d’urgence pour troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires ont fortement augmenté en France depuis 2021.
Les forces de mort à l’œuvre dans notre histoire
Comment donner à ces jeunes adolescent.e.s vulnérables l’envie de se battre, l’envie d’avancer, d’envie de se projeter dans l’avenir ? Comme tout un chacun, le jeune est confronté à des forces opposées à l’œuvre dans nos sociétés, dans le monde, et en lui, pris individuellement. Tel jeune de mon entourage sait qu’il passe trop de temps sur les réseaux sociaux via son smartphone, au dépend de ses études et de ses activités sportives, mais n’arrive pas à surmonter la pression sociale d’être constamment connecté ou dominé son addiction.
À un autre niveau, la violence s’ajoute à la violence, les guerres s’ajoutent aux guerres. Nous voyons des villes rasées à Gaza, en Ukraine…, des populations en déplacement, des enfants en pleurs, des tremblements de terre, des gens qui se querellent et s’insultent… Les forces de mort – abus de pouvoir, haine, intolérance, violence, individualisme, l’égoïsme… – sont à l’œuvre. Il faut beaucoup rechercher pour trouver quelques bonnes nouvelles. Alors, Pâques au milieu de toutes ces épreuves !
« Un jour, l’un d’entre nous s’est levé, il est allé vers l’absolu de la vie, il a pris sur lui toutes les douleurs du monde en donnant sa vie, en sorte que même les plus humiliés et les plus suppliciés peuvent, dans leur nuit complète, s’identifier à lui. S’il a fait cela, ce n’était pas pour se complaire dans la souffrance : il s’est laissé clouer sur la croix pour montrer au monde que l’amour absolu est possible, un amour « fort comme la mort », et même plus fort qu’elle, capable de dire de ses propres bourreaux : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » (François Cheng, Cinq méditations sur la mort, 2013).
Celui qui parle ainsi – Jésus de Nazareth, le crucifié sur le bois de la croix – fait déboucher le tunnel de la vie sur l’Ouvert. Avec lui, la mort n’est plus seulement la preuve de l’absolu de la vie mais celle de l’absolu de l’amour. Avec lui, la mort change de nature et de dimension : elle devient l’ouverture par où passe l’infini souffle de la transfiguration », poursuit l’écrivain, le poète, le calligraphe et l’académicien François Cheng. C’est quasiment le message de Pâques qui est ici proclamé avec bonheur.
Le triomphe de la vie sur les forces du mal
Il est ressuscité ! Jésus est ressuscité. Alléluia ! Il n’est pas dans le sépulcre. Il est vivant. C’est la foi pascale qui est proclamée avec force. « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? Il n’est plus ici, il est resuscité » (Luc24,5-6). Il est apparu à Marie de Magdala, qui est folle d’amour. Et à Pierre, à Jacques et aux autres apôtres. Il s’est fait voir à Paul. La liturgie pascale nous le répète à nous aussi, hommes et femmes d’aujourd’hui. Christ est ressuscité, Christ est vivant parmi nous. Désormais, son nom est le Vivant, la mort sur lui n’a plus aucun pouvoir (Romains 6 ,9).
Nous n’avons pas ici affaire à un événement ponctuel qui n’intéresserait que la personne de Jésus et sa survie. Il nous concerne : « Le Christ est ressuscité des morts ! Par sa mort, il a vaincu la mort. À ceux qui sont dans les tombeaux, il a donné la vie. ». C’est par cet antique chant d’une seule strophe (tropaire) que la liturgie grecque célèbre la victoire du Christ sur la mort. Il est, dit l’apôtre Paul, « le premier-né d’entre les morts » (Lettre aux Colossiens, 1, 18). Par sa mort, nous sommes libérés des forces de la mort (Romains 7,4), par sa Résurrection, il nous ouvre l’accès à une vie nouvelle. « Celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son esprit qui habite en vous » (Romains, 8, 11).
Pas seulement nous, le monde entier est concerné par l’Événement de Pâques, souligne l’apôtre : « Car la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu : livré au pouvoir du néant… elle garde l’espérance, car elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption, pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu » (Lettre aux Romains, 8, 19-21). Pour Paul, la résurrection de Jésus est l’Événement qui donne sens à notre histoire et à notre monde. Il introduit dans l’évolution une brèche qui révèle qu’elle est tout entière sous le signe de l’amour de Dieu (Michel Rondet, 2021).
Pas sans nous, mais avec nous contre les forces de mort
Pas seulement l’avenir du monde, mais aussi notre présent qui est concerné par la Résurrection du Christ. Victoire sur la mort, elle est dès aujourd’hui, dénonciation par Dieu de toutes les forces de destruction, de toutes les forces de mort. Au cœur même de notre histoire, au cœur même de nos vies, Dieu se manifeste comme celui qui assure le triomphe de la vie, de l’amour et du pardon sur les forces du mal. Pas sans nous, Dieu n’intervient pas de l’extérieur. Il n’agit jamais sans nous, mais toujours avec nous dans une histoire dont nous sommes co-auteurs.
Croire à la résurrection pour les jeunes en souffrance, c’est croire que leur traversée douloureuse s’ouvrira sur un lendemain meilleur, parce que le Ressuscité qui a vaincu tout mal, le Vivant sur qui la mort n’a aucun pouvoir, est avec eux. Il est ce surcroit de force qui met leurs vies en mouvement, qui les pousse en avant, pour faire l’espérance et la Vie. Pour tous, Pâques est le triomphe de la vie sur les forces de mort dans nos vies. Prendre conscience de cela et agir en conséquence est un aspect central de notre fonction de ˝témoins de la Pâque̋.
« Eveille -toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ »
(Ephésiens 5, 14).
« Comme la nuit porte le jour dans son giron,
Par-delà la souffrance
Une ère nouvelle de joie me fait signe,
Comme deux et deux font quatre
Je sais qu’il fait bon vivre »
(Ferreira GULLAR, poète brésilien)
Joyeuses Pâques
Reynolds MICHEL
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