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Rythmes scolaires
10 avril 2013
La proposition sur les rythmes scolaires et la semaine des 4 jours et demi est loin d’enchanter le monde éducatif. Deux journées de grève ont déjà été consacrées à la lutte contre la réforme proposée. Ici, les enseignants, directeurs et syndicats de l’arrondissement de Saint-Denis 4 sont en grève depuis une semaine, car ils ne souhaitent pas être les « cobayes » de l’application de la nouvelle loi. Et en attendant ? Le plus important, le contenu des programmes n’est pas abordé malgré les mauvais chiffres de l’éducation en France et à La Réunion en particulier.
Une perte de temps pour régler la forme
Depuis sa nomination, Vincent Peillon, nouveau ministre de l’Éducation nationale, s’est beaucoup fait remarquer sur la forme, mais quid du fond ?
Toute l’année scolaire 2012-2013 est marquée par l’organisation de la semaine des 4 jours et demi. Ce changement qui est loin de satisfaire tout le monde n’arrête pas de faire débat : dans nos écoles, dans nos mairies, dans les rues et nos maisons, partout. Deux journées de grève nationale ont déjà été consacrées à la réforme. A Saint-Denis, des enseignants sont dans la rue depuis plus d’une semaine. Les journées passent et, pendant ce temps, on occulte le plus important : ce que nos enfants doivent apprendre à l’école et comment améliorer leurs aptitudes.
Après la réforme sur les rythmes scolaires, une autre se profile à l’horizon 2014-2015, la diminution des vacances d’été (en France). A peine cette proposition annoncée qu’elle commence à faire débat et à générer la polémique. On peut d’ores et déjà gager que les débats et les énergies seront tournés vers la forme encore une fois. Quelle perte de temps considérable, car occupés à parler de la forme, on oublie le fondamental : le contenu des programmes scolaires.
Quelle ineptie de vouloir aménager quelques heures en plus ici ou quelques jours en moins là si on ne sait pas comment vont être utilisées ces heures ! Pourquoi continuer à parler du temps que l’on passe à l’école si l’on n’a pas ciblé les problèmes liés aux apprentissages ?
Les performances en lecture des élèves français en dessous du niveau européen
Les chiffres de l’éducation en France ne sont pas bons. Par exemple, dans le dernier classement mondial de l’apprentissage de la lecture par le programme PIRLS (voir encadré), la France est classée 29ème sur 45. Loin derrière les pays asiatiques, la Russie ou la Pologne. Le pire est que ces chiffres n’arrêtent pas de diminuer depuis une dizaine d’années !
A La Réunion, les effets sont accentués. Le taux d’illettrisme est ici environ 3 fois plus important que dans l’hexagone.
Ce qui est visé dans le rapport, c’est le concept même des apprentissages en France. Programmes trop chargés, méthodes d’apprentissage à revoir. A La Réunion, le contenu des programmes pose, en plus, le problème de la prise en compte de la langue maternelle qui est utilisée par plus de 80% des jeunes de moins de 18 ans. Se pose aussi le problème de l’enseignement de l’histoire de notre pays qui fête ses 350 ans de peuplement cette année. C’est une demande très forte de la population.
Aussi, les discussions autour des programmes et des méthodes d’apprentissage sont de vrais défis pour la France et pour La Réunion en particulier. Il est de plus en plus difficile de comprendre et d’accepter que le gouvernement perde autant de temps sur la forme au lieu de s’attaquer au fond du problème de l’éducation et de la formation en France.
Julie Pontalba
Le niveau de la France en lecture de plus en plus faible
Le 11 décembre dernier, le Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS) a donné son classement qui mesure la performance des enfants en lecture à la fin de leur quatrième année de scolarité obligatoire, soit la fin du CM1 pour la France. Ce classement par pays est révélé tous les 5 ans.
La France a obtenu un score de 520 points, à peine au-dessus de la moyenne internationale (500 points) et en dessous de la moyenne européenne (534 points). Elle est classée 29ème sur les 45 pays représentés. Un véritable pamphlet pour la France. Elle se place loin derrière Hong-Kong (571 points), la Russie et la Finlande (568 points), ou encore la Pologne, l’Australie, la Lituanie. On pourra noter que l’âge d’entrée à l’école des enfants de la plupart de ces pays les plus performants est de 7 ans, contre 6 en France.
La France se positionne parmi les seuls quatre pays dont les performances ont diminué ces dix dernières années.
Dans une note de l’Éducation nationale mise en ligne suite à ce classement, on peut lire : « Comparés aux résultats des pays géographiquement et économiquement proches, les élèves français se trouvent surreprésentés dans le groupe de niveau le plus faible, et sous-représentés dans le groupe le plus fort. Les scores du groupe le plus fort montrent une moindre réussite des élèves français par rapport à leurs camarades européens. (...)
En France (…), les compétences "Interpréter" et "Apprécier" plus complexes voient leur score diminuer significativement sur la même période ». (10 ans).
« … sont toujours les plus nombreux à ne pas terminer leurs épreuves et à s’abstenir de répondre lorsqu’il leur est demandé de rédiger ».
Une vraie réflexion doit donc être menée sur les apprentissages à l’école.
Qu’est-ce que les compétences en lecture ?
Ce sont les aptitudes à comprendre et à utiliser les formes du langage écrit que requiert la société ou qui sont importantes pour l’individu. L’étude pose comme hypothèse qu’elles sont directement liées aux raisons qui incitent à lire : apprentissage, intégration dans une société où la lecture joue un rôle essentiel, plaisir. Quatre compétences sont définies et hiérarchisées selon leur degré de complexité : "Prélever des informations explicites", "Inférer directement", "Interpréter idées et informations", "Apprécier le contenu, la langue et les éléments textuels".
Extrait du site officiel de l’Éducation nationale (http://www.education.gouv.fr/cid21049/programme-international-de-recherche-en-lecture-scolaire-en-cm1-pirls.html)
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