Festival international de la jeunesse réunionnaise : J-1

Alicia Pierret, « la jeunesse est là et se battra pour son avenir, nous ferons entendre notre voix ».

13 juillet 2011, par Céline Tabou

Membre du Comité de pilotage du FIJR, Alicia Pierret est professeure des écoles et a décidé de s’engager pour le festival international de la jeunesse réunionnaise.

Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cet évènement ?

— Il me semble important que la jeunesse prenne son avenir en main, et c’est ce que je m’efforce de faire depuis que je suis à l’université. En effet, cet engouement pour la politique et le militantisme n’a fait que croitre depuis des années et ce festival est l’occasion pour les jeunes Réunionnais de donner leur avis sur les différents problèmes de société et il me semble que c’est là, l’essentiel.


Selon vous, quels sont les objectifs pour le FIJR et La Réunion ?

— Le FIJR a pour but de donner la parole aux jeunes afin qu’ils puissent donner leur avis et être acteur de leur vie. Ce festival s’inscrit le cadre de l’Année internationale de la jeunesse lancé par l’ONU et il est important de pouvoir permettre aux jeunes réunionnais de donner leur opinion sur la société dans laquelle ils vivent. Aujourd’hui, les jeunes sont trop souvent oubliés lors des débats et décision politique qui les concerne, nous voulons donc faire entendre notre voix et montrer que la jeunesse est là et actrice de son avenir.

Comment pensez-vous que les objectifs soient mis en place sur le long terme à La Réunion ?

— Il est primordial à mon avis que les responsables politiques, à toutes les échelles, prennent en compte les propositions inscrites dans le projet qui sera défini à la fin du festival car nous ne voulons pas être exclus du débat comme cela a été le cas jusqu’aujourd’hui. Il faut également que celui-ci puisse être modifié et alimenter au fur et à mesure des réformes et évènements mais surtout par un nombre encore plus important de jeunes. Aujourd’hui, les politiques n’ont plus le choix, la jeunesse est là et se battra pour son avenir, nous ferons entendre notre voix.

Propos recueillis par C.T.

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