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Béatrice Leperlier, membre de la délégation réunionnaise au Festival mondial de la jeunesse
4 janvier 2011, par
Dans le cadre du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, Béatrice Leperlier, élue conseillère régionale de l’AJFER a rencontré la ministre de l’Education d’Afrique du Sud, Angie Motshekga. Cette rencontre a eu lieu lors d’une réception à l’Hôtel Sheraton de Pretoria où une délégation réunionnaise a été invitée par l’Ambassadeur du Qatar pour la fête nationale du Qatar en marge du Festival de la Jeunesse.
Qu’avez-vous pensé de ce 17ème festival mondial de la jeunesse et des étudiants ?
- Même si je n’ai pu assister à tous les séminaires de ce festival, retenue par d’autres obligations, c’est une expérience humaine extrêmement enrichissante. J’appréciais déjà beaucoup de rencontrer des jeunes engagés pour les mêmes causes issus de différents horizons mais le vivre à l’échelle mondiale est tout simplement extraordinaire. Je n’oublierai pas l’accueil chaleureux, la générosité de la population sud-africaine, les témoignages poignants des Sahraouis ou encore l’enthousiasme des Cubains ainsi que des Algériens !
Quel bilan faites-vous de ce festival ?
- Je pense qu’à la suite de ce festival, tout commence. Une page se tourne mais en implique et donne une dynamique certaine pour d’autres, à écrire, à construire. Ces quelques jours ont permis de prendre conscience de toute l’importance d’une ouverture sur le monde et pas forcément l’Europe ou les Etats-Unis, la nécessité de s’intéresser aux autres peuples et notamment dans la zone. Il convient aussi de créer des liens de solidarité et de fraternité avec tous les jeunes qui dans leurs pays combattent tous types de domination d’un peuple ou d’une race sur une autre. Il en va de notre responsabilité, à nous les jeunes, de construire le monde de demain.
Enfin, alors que l’on ne cesse de parler d’un changement de l’ordre mondial, ce séjour m’a permis, au-delà, de lire ce phénomène, de le vivre. Ainsi, dans ce monde qui change, la question se pose de la place que nous souhaitons prendre mais pour cela, il est, je pense primordial de se connaitre. Comme pour les nombreuses problématiques auxquelles nous sommes confrontés dans l’île comme le chômage ou l’illettrisme, la question de l’identité réunionnaise est plus que jamais d’actualité. A la sortie de ce festival, j’ai ce sentiment amer de certes faire partie d’un peuple pour lequel j’ai une grande fierté mais qui est "non identifié" : cette frustration, fruit du colonialisme et de la domination capitaliste ne peut plus durer.
Comment s’est déroulée votre rencontre avec la ministre de l’Education d’Afrique du Sud et qu’en tirez-vous personnellement et professionnellement ?
- J’ai eu l’honneur d’assister à la célébration de la fête nationale du Quatar, un pays loin d’être sans avenir et qui a fait le véritable choix d’accentuer les politiques en matière d’éducation et de santé.
A cette occasion, j’ai rencontré la ministre de l’Education nationale en Afrique du Sud. Un véritable coup de cœur car c’est, je l’avoue, toujours un plaisir de rencontrer des femmes qui ont réussi à percer en politique, mais aussi un moment fort par l’accueil très chaleureux et des regards qui traduisent de manière inéluctable une compréhension mutuelle ainsi que des aspirations communes et profondes.
Sur le plan professionnel, là encore c’est l’ouverture sur le monde et pas forcément à 10.000km ! En matière d’éducation et par exemple en ce qui concerne l’apprentissage de l’anglais, combien de jeunes Réunionnaises et Réunionnais envoyons-nous chaque année se former en Angleterre ou ailleurs ? Pourquoi tourner le dos à des pays anglophones qui nous sont si proches tant géographiquement que culturellement ? Nous arrivons et ce n’est plus un secret à la fin d’un système qui a montré ses limites. Développer des relations saines avec nos voisins est une des voies à travailler pour notre avenir.
Propos recueillis par Céline Tabou
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