Stéphane Maillot, vice-président de l’UNEF Réunion

« Des luttes communes et un but identique : la paix, la solidarité et la fin de l’exploitation des peuples »

23 décembre 2010, par Céline Tabou

Vice-président de l’UNEF Réunion en charge du campus Sud (Tampon), Stéphane Maillot, étudiant en Licence de droit, fait partie de la délégation réunionnaise venue assister au Festival mondial de la Jeunesse et des Étudiants en Afrique du Sud.

Pourquoi avoir accepté de participer à ce voyage ?

— Parce que c’est l’occasion pour moi de rencontrer des jeunes qui partagent mes idées, venus des pays du monde entier. Cela me permet d’échanger avec les autres et c’est là un fait important parce qu’ils rencontrent probablement chez eux les mêmes difficultés que nous à différentes échelles. C’est également l’occasion d’établir des liens plus personnels avec les délégations étrangères afin de continuer à échanger et débattre sur les problèmes de société auxquels nous sommes tous confrontés. Quelques jours après mon arrivée, je me rends compte que l’on est tous victimes de l’impérialisme et du capitalisme, nous avons des luttes communes et un but identique : la paix, la solidarité, et la fin de l’exploitation des peuples.

Que pensez-vous du WFYS ?

— Tout d’abord, je pense que le fait de le faire en Afrique du Sud est un signe fort, d’une part, pour le pays qui nous accueille et, d’autre part, pour les pays du monde entier qui y participent, car c’est l’un des États émergents du continent africain. Les habitants, et surtout les organisateurs font le maximum pour qu’il y ait une bonne ambiance et que les festivaliers profitent au maximum de cet événement extrêmement important. L’Afrique du Sud est un pays qui me fait penser à La Réunion, notamment à cause du chaleureux accueil auquel nous avons droit depuis le début de notre séjour. Au-delà de cela, les thèmes des conférences et séminaires sont extrêmement riches, et le fait qu’il y ait des intervenants des pays étrangers permet de se rendre compte des différents aspects des problèmes et de l’impact qu’ils ont dans les différents pays, tant sur le plan économique, politique que social. Outre la richesse des thématiques, ce qui me marque le plus, c’est la richesse culturelle des différents pays que j’ai découverte en échangeant avec les délégations étrangères, notamment celle de l’Algérie, la Corée du Nord, la Palestine et l’Espagne, entre autres. La diversité culturelle du festival est selon moi l’un de ses atouts majeurs, ce festival reflète une idéologie qui m’est chère ; l’unité dans la diversité.

Qu’est-ce que vous attendez de ce festival ?

— Comme l’a indiqué Julius Malema dans son discours d’ouverture, ce festival est une université de Science politique. Je pense que c’est pour moi l’opportunité de peaufiner ma formation politique et d’acquérir une certaine ouverture d’esprit. Par ailleurs, j’espère pouvoir garder contact avec les différentes délégations que j’ai rencontrées pour que l’information puisse circuler et que l’on puisse savoir ce qui se passe dans leur pays, car la presse nationale de leurs pays (tout comme la nôtre) fait état de ce qu’elle désire, et manque crucialement d’objectivité. C’est également l’occasion de créer un réseau qui pourrait permettre d’organiser la riposte de la jeunesse face à l’impérialisme qui touche nos pays et exploite nos peuples.

Propos recueillis par Céline Tabou

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