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Michel Dennemont, vice-président du Conseil général délégué au transport
20 septembre 2010, par
Le maire des Avirons et vice-président du Conseil général délégué au transport revient sur la semaine de la mobilité, qui se déroule jusqu’au 22 septembre.
Quels sont les objectifs et l’origine de la Semaine de la Mobilité ?
— Cette campagne dure depuis cinq ans, c’est un mot d’ordre si je puis dire national, auquel La Réunion a rallié rapidement. Car c’est une bonne occasion de faire connaître les transports en commun à la population. C’est pour cela que nous avons mis une semaine avec un tarif attractif d’un euro. Nous avons déjà essayé la gratuité mais cela n’avait pas fonctionné parce qu’il y avait trop de monde. Nous avons été victimes de notre succès. D’ou le prix d’un euro, cela nous permet de mieux gérer les choses, et surtout d’éviter l’insécurité, car lors de la gratuité, il y a eu une émeute.
Quels sont les résultats de ces dernières semaines de la mobilité ?
— Il y a eu une progression nette en matière de fréquentation. Cependant, nous souffrons du manque d’infrastructures, et de la non-fiabilité des horaires par les bus. Les gens qui travaillent hésitent à prendre le bus, car ils ne sont pas certains d’arriver à l’heure au travail. Il faudra donc proposer des horaires à respecter, c’est d’ailleurs ce que demandent les clients. D’ailleurs, les autorités organisatrices demandent aux soumissionnaires quels sont les tableaux de bord, c’est à dire la fréquentation en temps réel des bus. Elles demandent aussi une réactivité de la part des transporteurs, afin qu’il n’y ait pas trop ou trop peu de monde sur une ligne.
Il s’agit également de mettre en place une nouvelle politique du réseau. Mais nous sommes encore dans une culture de la voiture, nous devons encore travailler. Nous avons pour cela décidé il y a deux à trois ans, en prévision du Tram Train, un syndicat unique des transports, afin de fixer des prix identiques dans toute l’île, d’ici 2014. Mais, comme le Tram Train ne se fait pas, nous avons décidé de prendre le temps pour mettre en place ce syndicat qui pourra être complété par un syndicat unique routier. Mais la Région nous pousse à mettre en place ce syndicat avant la fin de l’année, et d’y être un membre. Cependant, Mme Couapel ne nous a pas proposé d’alternative permettant à la Région d’être un membre à part entière de ce syndicat unique des transports.
Quelles sont les perspectives de cette campagne ?
— L’idée est d’avoir un système multimodal, parce que les voyageurs se moquent de savoir s’il s’agit des TCO, CIVIS, ou le Conseil Général, tout ce dont il a besoin, c’est d’un bus. C’est pour cela que le syndicat unique des transports pourra apporter une grille tarifaire dans toute l’île. Mais d’ici 2014, et pas avant, le fonctionnement et la structure de ce syndicat seront installés de manière réfléchie.
Lors des promesses électorales en mars, Didier Robet voulait faire un Trans Eco Express dans 24 communes, mais il n’a pas les autorisations. Et il faudra attendre les études, d’ici là 2014 sera derrière nous. D’ailleurs, si les entreprises espèrent ces mesures, ils pourront toujours attendre. Dans l’avenir, je pense qu’il faudra aménager les bus afin que les personnes à vélo puissent se déplacer dans les bus. Nous mettrons des accroches dans les bus pour les vélos. Ensuite, nous souhaitons mettre en place des liaisons des hauts vers la mer, ainsi que des services, tels que l’accueil, l’information.
Propos recueillis par Céline Tabou
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