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Monique Tacoun, suppléante dans la 5ème circonscription
2 juin 2012
“Témoignages” a choisi d’interviewer les suppléantes des candidats aux législatives afin que les électeurs puissent mieux connaître ces femmes qui ont choisi de s’engager auprès du Parti Communiste Réunionnais afin d’œuvrer pour le développement de La Réunion. Monique Tacoun se présente comme suppléante aux côtés d’Éric Fruteau dans la 5ème circonscription.
Pourriez-vous nous parler de vous et du parcours qui vous a amené en politique ?
- J’ai grandi à St Benoit, ma famille, la plupart de mes amis sont dans l’Est. Après mes études en métropole, je suis revenue à La Réunion, il y a 22 ans.
Je suis une mère de famille de 2 enfants, mon mari et moi travaillons et vivons à St Benoit depuis deux décennies. Mes enfants ont fait leur scolarité dans la cité bénédictine. Je suis profondément ancrée dans l’Est. Depuis toujours, bien que n’étant pas encartée politiquement, je suis une observatrice attentive et critique de l’évolution de mon environnement social, culturel et politique. Mon environnement familial regorge de personnes engagées dans des combats politiques, associatifs et culturels. Mon engagement actuel auprès d’Éric Fruteau vient à la fois du constat de la mère de famille que je suis et qui assiste à la nécessité pour les jeunes aujourd’hui de sortir de St Benoit pour aller au cinéma, au musée, effectuer des ateliers scientifiques pour les enfants et adolescents, voir des groupes se produire, etc.
Je suis enseignante au lycée professionnel à St Benoit. Depuis bientôt 15 ans, je visite les élèves en stage, sur toutes les villes de la 5ème circonscription, à l’exception de St Philippe. Les entreprises exercent dans plusieurs secteurs d’activités ( électrotechnique, menuiserie, charpente, couture, mécanique auto, peinture, parcs et jardins, travaux publics, services d’aide à la personne,etc.). J’ai pu constater la difficulté qu’il y a pour les élèves à trouver un stage, car il y a beaucoup moins d’entreprises installées dans l’Est que dans les autres micro-régions. Pendant toutes ces années, j’ai été témoin de la souffrance des familles et de la fabrication de la précarité, en particulier chez les jeunes.
Aussi, lorsque Éric Fruteau m’a présenté son projet pour faire avancer l’Est et St Philippe, j’ai dit oui sans hésiter.
Quelles sont les valeurs et les mesures que vous souhaitiez défendre en vous engageant aux côtés du PCR ?
- Je défends des valeurs de progrès social et de solidarité pour l’ensemble des Réunionnais.
Je m’engage pour un projet réunionnais de développement, les lois qui seront votées devront avoir des applications concrètes pour une meilleure vie quotidienne de nos concitoyens.
Je porte les valeurs de l’identité culturelle réunionnaise et ferai valoir, à chaque fois que cela sera nécessaire, notre diversité culturelle, notre « vivre ensemble » qui est un atout majeur de la société dans laquelle nous évoluons.
Pourquoi selon vous, les députés du PCR seront les mieux à même de défendre les intérêts des Réunionnais et des Outre-mer ?
- Ils ont toujours accompagné les grandes luttes, que ce soit pour la départementalisation, l’égalité sociale individuelle, l’inscription du maloya au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.
Éric Fruteau est un élu de proximité, qui connaît bien son territoire et les problèmes de la population qu’il représente à l’Assemblée nationale. Il saura voter les lois bénéfiques pour La Réunion, mais surtout, il ne sera pas embrigadé aux ordres du Parti au pouvoir. Il défendra les intérêts des Réunionnais. Il sera vigilant et pourra alerter le gouvernement, d’une voix déterminée, sur les problèmes graves et spécifiques de La Réunion.
Propos recueillis par CF
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