
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Gélita Hoarau, sénatrice de La Réunion
4 novembre 2008
Après le chikungunya, la création des services de l’environnement et de l’aide à la personne est pour vous une nouvelle grande bataille qui s’ouvre ?
- Il est nécessaire en tant qu’élu de s’engager là-dessus. Nous menons depuis toujours des batailles pour trouver des solutions au problème du chômage.
Avec les différents crédits prévus sur les emplois aidés, on peut aller vers la création de ces services, qui offrent de réelles perspectives. Je vais contacter toutes les personnes concernées, les associations de chômeurs, les pouvoirs publics, la CGSS... Cela en vaut la peine et mon engagement sera total.
La loi créant le RSA n’est pas applicable tout de suite, cela nous donne un temps de réflexion, un temps pour innover dans ce domaine, notamment concernant les jeunes.
Je vois que 50% de nos jeunes sont sans emplois, et l’on peut créer des milliers d’emplois dans ces deux services publics. Car tant dans l’environnement que dans l’aide à la personne, il existe des institutions qui peuvent organiser des formations pour que ces jeunes puissent se perfectionner.
52% des Réunionnais vivent sous le seuil de pauvreté, que pensez-vous de cette situation ?
- 52%, c’est beaucoup trop, vu la démographie, cela va s’aggraver. Et l’on constate que le gouvernement ne voit pas notre situation spécifique, qui réclame des solutions spécifiques.
Un tel taux de pauvreté est un vrai drame au 21ème siècle, d’autant plus que la France est la 5ème puissance économique mondiale.
Cette pauvreté entraîne des dégâts sur les plans social et culturel. Comment donner aux enfants de cette population les moyens de s’ouvrir au monde de la même manière que ceux dont les parents ont les moyens financiers d’accéder à la culture ? Il faut que ces enfants puissent sortir de la misère. Le risque est que cette situation se perpétue encore sur plusieurs générations, avec une société où une poignée de personnes vivent bien, et où une grande masse de la population est dans la pauvreté.
Face à cette situation, je suis révoltée, attristée. Je viens d’une famille très modeste, et je connais ce qu’est la misère. Et si lorsque l’on est condamné à la pauvreté, on a aucune perspective de vie.
Des menaces pèsent sur les RASED (Réseaux d’aide spécialisés pour les élèves en difficulté). Vous avez récemment interpellé le gouvernement sur les difficultés des enseignants précaires, les RASED rejoignent-ils le même combat ?
- Je soutiens totalement les enseignants des RASED. Les menaces qui pèsent sur eux sont très graves. Ces enseignants font un travail extraordinaire avec des enfants en grande difficulté, et avec peu de moyens.
La priorité, c’est d’augmenter les moyens humains. Car ces enseignants s’intègrent dans la lutte contre la pauvreté.
Or, diminuer les moyens humains dans les RASED, c’est diminuer le nombre d’enfants pris en charge par ces enseignants. On va encore pénaliser une population pauvre. C’est très grave et c’est de la responsabilité de l’Etat.
Où va l’Education nationale ?
Je suis totalement solidaire de leur mobilisation, notamment leur rassemblement de ce soir, et j’espère qu’ils seront entendus.
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