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5 questions à… Pierre Vergès, candidat aux élections cantonales au Port
16 mars 2011
Pierre Vergès, candidat aux Cantonales au Port, insiste sur l’importance de ces élections, car il s’agit « de préparer avec le peuple réunionnais le changement de 2012 pour un nouveau président de la République et un nouveau gouvernement afin de bénéficier d’une autre politique gouvernementale, avec plus de financements, et qui réponde aux attentes des Réunionnais ».
Ce mandat de conseiller général ne durera que 3 ans. Est-ce suffisant pour faire évoluer la situation sociale à La Réunion ?
- Le responsable de cette situation sociale catastrophique, c’est l’État.
C’est le gouvernement UMP, parti auquel appartient Didier Robert, qui supprime des postes, notamment dans l’Éducation nationale, et dans la fonction publique en général.
C’est bien le parti de Didier Robert qui a décidé de diminuer de façon catastrophique le nombre de contrats dits aidés. L’exemple du Port est remarquable : mais c’est un véritable drame que vivent les familles portoises. Deux chiffres : en 2001, sous la gauche avec Lionel Jospin, Le Port avait 1.064 contrats ; aujourd’hui pour 2011, avec l’UMP de Sarkozy, on a seulement 100 contrats, oui, 100 contrats, alors qu’il y a 7.000 demandeurs d’emploi !
C’est bien l’État qui ne paye pas ses dettes vis-à-vis du Département. Le gouvernement Sarkozy doit plus de 300 millions d’euros au titre de la non-compensation des compétences transférées.
L’UMP de Sarkozy/Robert a fait voter un budget de rigueur… pour les plus pauvres et pour les collectivités. Bien sûr que nous aurons à gérer un budget au Département qui ne répond pas aux besoins des Réunionnais, aux besoins primaires de notre population. Mais nous sommes des élus responsables, nous saurons faire face aux carences de l’UMP.
Ces élections sont aussi très importantes, car il s’agit de préparer avec le peuple réunionnais le changement de 2012 pour un nouveau président de la République et un nouveau gouvernement afin de bénéficier d’une autre politique gouvernementale qui, avec plus de financements, réponde aux attentes des Réunionnais : emplois, logements sociaux, santé, éducation, pour l’avenir des adultes, des enfants, et des parents.
Le Conseil général a-t-il les moyens financiers suffisants et les compétences juridiques nécessaires pour endiguer la montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté à La Réunion ?
- Aujourd’hui, il y a moins de travail à cause des licenciements dans l’Éducation nationale notamment, mais aussi dans le BTP, et il y a moins de logements sociaux. C’est le résultat de la politique de casse sociale du gouvernement Sarkozy, soutenue par la Région de Didier Robert. Lui aussi a une grande responsabilité dans la situation de La Réunion, c’est lui qui a mis fin aux grands chantiers comme le tram-train.
Et pourquoi Didier Robert a-t-il refusé le tram-train ? Parce que, pour lui, il ne faut pas demander pour La Réunion au gouvernement Sarkozy ce que l’État a donné aux Régions en France !
C’est la preuve que Didier Robert estime que les Réunionnais ne sont pas vraiment des citoyens, puisqu’ils n’ont pas les mêmes droits. « Nou lé pa plis, nou lé pa moin, respèkt anou ». En prenant ses ordres à Paris, Didier Robert ne fait pas preuve de responsabilité.
Le Ti garçon Sarko ne peut donc revendiquer des compétences plus étendues pour La Réunion. D’ailleurs, ce manque de courage est visible, parce qu’il a demandé à ses candidats de se cacher derrière l’étiquette “La Réunion en confiance”… mais c’est quand il est à La Réunion. A Paris, il dit qu’il est UMP.
Il est généralement dit que le Conseil général devait s’occuper de cohésion sociale. Qu’est-ce que la cohésion sociale, selon vous ?
- Il s’agit d’une cohésion à tous les niveaux, politiques ou non. C’est pourquoi, dans mes engagements pris avec la population, il y a en premier lieu la volonté de travailler en étroite collaboration avec la mairie et le maire Jean-Yves Langenier.
Cette cohésion, c’est aussi celle qui doit être de mise au sein de l’exécutif départemental. C’est capital : il faut renforcer la majorité au Département avec les socialistes et la droite sociale autour de Nassimah Dindar et contre l’UMP.
Pour quelle politique ? Evidemment, celle qui a pour but d’amplifier la politique sociale que le Conseil général a engagée auparavant, pour atténuer les souffrances endurées par la population réunionnaise, des souffrances, je le rappelle, qui sont la conséquence des mesures de casse sociale du gouvernement UMP de Nicolas Sarkozy.
La cohésion dans la politique, c’est aussi aller tous dans le même sens, celui du progrès. Cette cohésion, c’est aussi tout faire pour qu’il y ait un vrai changement en 2012 avec un nouveau président de la République et un nouveau gouvernement. Cette politique-là, on n’en veut plus. Il faut une autre politique gouvernementale qui, avec plus de financements, réponde aux attentes des Réunionnais : emplois, logements sociaux, santé, éducation, etc. Garantir ces besoins primaires, c’est garantir la cohésion sociale réunionnaise.
Il a souvent été dit que le cycle de 1946/la départementalisation arrivait à terme, qu’il fallait un autre mode de développement. Qu’en pensez-vous ?
- Lorsqu’à la mandature précédente à la Région, j’ai, à la Direction de la SR21, accompagné l’équipe en charge d’élaborer le Plan réunionnais de Développement durable, le PR2D, c’était en réponse à cette problématique : un nouveau modèle économique.
Une nécessité en réponse au dynamisme démographique, à la situation de La Réunion (isolement, relief, climat, taille) ; réponse aussi anticipant sur la baisse des financements d’État, et la restriction progressive des crédits communautaires. Tout cela dans un contexte d’alourdissement des charges pesant sur les collectivités.
Il fallait apporter également une réponse aux nouveaux défis d’ordre environnemental et climatique, d’approvisionnement en ressources énergétiques, la mondialisation des échanges et de l’économie.
La Réunion a les moyens d’envisager une nouvelle étape de son développement, plus ambitieuse, plus ouverte. Il faut un changement d’échelle, notamment pour relever le défi de l’emploi.
La Réunion a la chance d’être Département et Région française, Région ultrapériphérique et implantée dans l’océan Indien : ce sont trois atouts à faire fructifier.
Surtout qu’en plus, La Réunion a un autre atout : sa jeunesse, sa formation, ce potentiel humain et intellectuel incroyable, adossé à des compétences technologiques.
Tout cela peut faire que La Réunion ait une carte à jouer dans l’océan Indien, en devenant une plate-forme à haute valeur ajoutée.
Mais attention ! Cela ne doit pas faire oublier la nécessité de continuer à œuvrer dans le domaine de l’économie solidaire. Une solidarité qui, d’ailleurs, doit fonctionner à l’intérieur même de notre société. C’était l’objectif que nous avions en 2004, que nous avons commencé à mettre en place pendant 6 ans. Depuis mars 2010, l’UMP de Sarkozy/Robert n’a pas contribué à faire avancer le dossier.
Pourtant, la finalité du PR2D a été approuvée par tous les partenaires économiques. Eux savent bien que la politique actuelle de Robert freine l’atteinte de cet objectif. En 2011, puis en 2012 avec la Présidentielle, puis en 2014 avec les élections territoriales, ce projet peut parfaitement continuer à prospérer et faire sortir La Réunion du marasme dans lequel elle végète depuis un an.
Quelles sont les trois propositions concrètes que vous souhaiteriez mettre en place en priorité si vous êtes élu ?
- La situation sociale est caractérisée par de nombreux chiffres. Je n’en prendrai qu’un seul, celui du nombre de demandeurs d’emploi (132.000) pour justifier la priorité n°1 : l’organisation des “États généraux de l’Urgence sociale”. L’objectif est d’élaborer, avec les acteurs sociaux (qui connaissent la réalité du terrain), une plate-forme de revendications qui pourrait être soumise aux candidats aux élections présidentielles de 2012 qui aspirent à recueillir nos suffrages.
Priorité n°2 : on connaît la volonté de la majorité sortante de servir, avec le GIP SAP, les personnes âgées, de plus en plus nombreuses. En étroite collaboration avec les communes, il conviendrait d’élaborer un contrat pluriannuel en faveur des personnes âgées, qui va au-delà des simples réalisations d’équipement.
Priorité n°3 : Travailler tous azimuts pour servir les plus démunis : poursuivre le soutien à la réalisation de micro-crèches, à la mise en conformité des équipements en faveur de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite aux lieux publics, l’amélioration des transports publics…
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