Hassan Issabhaï et le Festival international de la jeunesse réunionnaise

« Nous devons prendre la responsabilité de la construction de La Réunion de demain »

12 juillet 2011, par Céline Tabou

Hassan Issabhaï fait partie de ces jeunes qui sont prêts à prendre leurs responsabilités dans la construction de La Réunion de demain. L’engagement dans le FIJR est le plus important projet auquel il a pu participer.

Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cet évènement ?

— Toujours persuadé de pouvoir apporter des pistes à une réflexion, j’ai souvent voulu m’impliquer dans les débats de société, politiques, culturels, économiques, et le FIJR est un moyen de m’exprimer en tant que jeune. C’est à travers mes années universitaires que j’ai pu me forger une véritable conscience politique et un réel esprit militant. De tous les projets auxquels j’ai pu participer, le FIJR est le plus important. Rien que de voir la dynamique installée autour de cet évènement, ça donne des ailes. L’une des récompenses tient dans l’expérience humaine vécue, qui n’est semblable à aucune autre.
Aujourd’hui, autant moi que les autres jeunes, nous devons prendre la responsabilité de la construction de La Réunion de demain.

Selon vous, quels sont les objectifs visés pour le FIJR et La Réunion ?

— Le FIJR se met au service de La Réunion. Donc les objectifs visés sont simples :

- Rassembler le plus de monde possible et conscientiser le plus de jeunes possible,

- Permettre à chacun de s’exprimer à partir du dialogue et de la compréhension mutuelle,

- Impulser une dynamique afin de faire réagir, mais aussi de faire agir les pouvoirs publics locaux à nous accompagner dans ce changement de modèle économique pour la construction de La Réunion de demain,

- Implicitement, rassembler tous les élus et tous les acteurs du monde économique sans pour autant se soucier des clivages politiques. C’est bien l’une des forces de La Réunion, de vivre ensemble, et je pense que même en politique, cela est possible,

- En tant que DOM le plus développé, l’enjeu pour La Réunion est de montrer la voie dans le développement de la zone Océan Indien. Voire exporter son modèle à l’international.

Au final, pour matérialiser ce FIJR et s’en rappeler, un document reprenant tout le projet sera disponible, mais le but est de continuer à l’alimenter jour après jour pour nourrir et enrichir le débat.

Comment pensez-vous que les objectifs visés soient mis en place sur le long terme à La Réunion ?

— A partir du moment où ce sont des idées validées par le peuple, il faut tout d’abord mettre en relation tous les partenaires utiles, travailler dans la concertation et une entière transparence. Dans la plupart des objectifs du FIJR, il s’agit plus ou moins de "réformes" de tout ordre. Toute réforme ne se fait donc pas en un jour, et elles se complètent logiquement au fur et à mesure où elles s’opèrent.
Quand une politique de fond est bien menée, je dirais presque que "peu importe le temps, ce qui compte, c’est le résultat et le bon résultat".

Propos recueillis par C.T.

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