Nathalie Carron, membre de la délégation réunionnaise au Festival mondiale de la Jeunesse

« Nous tirerons les leçons de ce festival pour La Réunion »

5 janvier 2011, par Céline Tabou

Trésorière de l’Union nationale des étudiants de France, âgée de 20 ans, Nathalie Carron est diplômée d’un BTS de Négociation et Relation client. Elle était présente aux côtés de l’AJFER, l’UNL et des membres de la jeunesse du PCR au Festival international de la Jeunesse et des Etudiants en Afrique du Sud.

Pourquoi avoir accepté de participer à ce voyage ?

- D’une part, parce que c’était l’occasion de rencontrer les jeunes de tous les pays, faire des échanges, apprendre, découvrir et s’enrichir sur les différents aspects que peut avoir la vie d’un jeune, selon son pays, et la politique de son pays. D’autre part, c’est également l’occasion de venir valoriser notre île qui, jusqu’à présent, n’est pas connue par toutes les délégations. Aujourd’hui, quand on présente l’île de La Réunion, si on n’explique pas sa situation géographique, une grande majorité de la population, jeune ou moins jeune, ne sait pas où elle se trouve, l’île reste peu connue, et cela, dans tous les domaines (politique, géographique, économique et culturel). Grâce à ce festival, c’est la possibilité de démontrer que notre île existe, qu’elle a ses spécificités, et que nous avons une jeunesse mobilisée, à l’écoute, disponible, et prête à se battre pour son patrimoine, son île et ses revendications.

Que pensez-vous du Festival mondial de la Jeunesse et des Etudiants ?
- C’est une énorme chance pour les jeunes et les étudiants de se rencontrer, d’échanger et de communiquer, car il faut savoir aujourd’hui que la barrière de la langue n’est plus une contrainte, mais, au contraire, c’est la possibilité de lier des contacts tant sur le plan amical que politique. Ce festival apporte énormément personnellement, collectivement, mais aussi à l’ensemble des délégations présentes. On a pu constater pendant cet évènement que les échanges étaient libres, variés, voire complexes, dans le sens où, malgré les difficultés qu’ont les organisations présentes, nous avons la possibilité de donner notre opinion, notre vision politique. Pour moi, le principal avantage de ce festival est la communication, la rencontre, et la complicité qu’il peut y avoir entre chaque délégation et individu, et cela, malgré les différences (partis politiques, cultures, coutumes, langues).

Qu’attendez-vous de ce festival ?

- J’attends pour acquérir suffisamment de compétence et de connaissance des différents pays présents, et une fois à La Réunion, nous pourrons partager avec les jeunes. On est une petite délégation, qui représente toute la jeunesse réunionnaise, l’objectif est de construire notre réflexion politique afin de contribuer au développement de La Réunion. C’est un moyen de découvrir et d’échanger des idées politiques, économiques, sociales et culturelles, mais surtout récupérer suffisamment d’information positive et négative de chaque organisme présent afin de pouvoir mettre en application ces différences qui peuvent nous apporter. C’est grâce à cet apprentissage que l’on pourra se permettre de tirer des leçons, des argumentations et des conclusions, pour pousser la réflexion politique et syndicale de La Réunion.

Propos recueillis par Céline Tabou

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