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Philippe Berne, ancien vice-président de la Région délégué à l’Aménagement
12 octobre 2012
Un article paru en début de semaine dans les colonnes de notre confrère ’le Quotidien’ rappelle que l’intérêt pour la géothermie est loin d’être retombé à La Réunion, et notamment du côté de chez EDF. C’est l’occasion de faire le point sur ce dossier avec Philippe Berne.
Pouvez-nous rappeler ce qui a été réalisé lors des précédentes mandatures ?
- Dans le cadre du programme d’autonomie énergétique, nous avions lancé une étude sur les potentialités thermiques de La Réunion.
Suite à une procédure de consultation, un consortium composé de l’Université de La Réunion, de l’Université de Paris 6, de l’Université de Clermont-Ferrand, du BRGM et d’un Bureau d’étude néozélandais a eu comme mission de repérer les sites au potentiel le plus intéressant.
Cette étude a conclu à un potentiel géothermique en dessous de La Plaine des Sables. Nous avons donc lancé des études pour préparer des forages exploratoires. Cela devait être des forages de petit diamètre et verticaux. La campagne aurait duré environ un an et demi et le trou aurait été rebouché.
En cas de découverte d’un potentiel intéressant, soit plus de 50 Mégawatts, alors les forages d’exploitation auraient été faits en biais, à partir d’une usine située en dehors de la zone centrale du Parc national.
Quelles ont été les difficultés ?
- Je me suis battu pour mettre en place le Parc national, car il est l’outil le plus approprié pour la protection de la faune, de la flore et de la culture. Le Parc national nous apporte aussi des moyens pour préserver toutes ces richesses. Nous avions obtenu son accord pour des forages exploratoires à La Plaine des Sables.
Mais il y eut toute une cabale contre le projet organisée par l’Association citoyenne de Saint-Pierre qui disait qu’il ne fallait pas mettre une centrale géothermique à La Plaine des Sables, alors qu’il n’en a jamais été question. Et ils avaient fait un montage photo avec une centrale islandaise posée sur La Plaine des Sables.
Au même moment, il y eut le débat autour du classement de La Réunion au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Et quand Didier Robert est arrivé à la tête de la Région, il a tout arrêté.
Que reste-t-il à faire ?
- La localisation effectuée, il restait à faire les forages d’exploration. Ce qui est maintenant proposé, ce sont des forages en biais. Mais il faut savoir que ce type de forage exploratoire est plus long, plus risqué et plus cher. Il nécessite de faire des trous de plus gros diamètre.
Je pense que l’annonce est un ballon d’essai, car pour tester le potentiel géothermique situé en dessous de La Plaine des Sables, des sondages verticaux seront sans doute faits, comme nous l’avions prévu voici déjà quelques années.
Ce retour au premier plan de la géothermie va-t-il d’abord profiter à EDF ?
- Au départ, la Région était maître d’ouvrage pour les recherches. Si on avait localisé le potentiel et que nous soyons toujours à la direction de la Région, il aurait fallu lancer un appel à projets. EDF aurait été un des candidats parmi d’autres.
De la manière dont EDF se positionne, deux commentaires.
Tout d’abord, s’il reprend le dossier et qu’il produit de l’électricité à partir de la géothermie, c’est une bonne chose pour le développement durable.
Ensuite, je tiens à rappeler que pour notre part, nous aurions veillé à la structuration d’une filière géothermie réunionnaise. Nous aurions mis des conditions pour que le savoir réunionnais soit valorisé.
C’était notre préoccupation centrale. Je ne sais pas si d’autres ont la même.
En conclusion, je constate que Didier Robert était opposé à la géothermie, car c’était un projet de la Région avec Paul Vergès. Si cela devient le projet d’EDF, il va peut-être changer d’avis.
Propos recueillis par M.M.
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