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Festival international de la jeunesse J-5
9 juillet 2011, par
Membre du Comité de pilotage du Festival international de la jeunesse réunionnaise, Robin Naucelle a récemment intégré le Comité afin d’aider à la réalisation du premier festival destiné aux jeunes, depuis 26 ans.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cet évènement ?
— Je viens de revenir à La Réunion, et ces derniers temps je voyais que le festival prenait de plus en plus d’ampleur et les gens en parlaient beaucoup autour de moi. Lorsque j’ai lu les slogans “Arèt Taz A Nou” ou encore “Arès koz des jeunes, san les jeunes !” ainsi que le discours de Gilles Leperlier (initiateur du FIJR-NDLR) sur le fait que les jeunes étaient une vitrine pour les politiciens et non-acteurs de la société, qui est la notre. Le festival est donc un évènement destiné aux jeunes, pour faire bouger les choses et pour leur donner la parole. Car la jeunesse est la population la plus mise de côté par la société et les responsables, alors que nous, les jeunes, sommes majoritaires à La Réunion.
Selon vous, quels sont les objectifs visés pour le FIJR ?
— Ce festival est une remise en cause de la société actuelle. Pour moi, cet évènement se rapproche des différents mouvements comme “Les Indignés”, seule la forme diffère. De plus, les huit questions fondamentales qui ont été prises en comptes par le Comité de pilotage sont des sujets majeurs pour la société. La société réunionnaise, mais pas seulement. En effet, la question des transports est typique de La Réunion, les déplacements sont de plus en plus difficiles et il y a peu d’alternatives. La question du logement n’est, quant à elle, pas seulement Réunionnaise, mais aussi européenne, car le mal-logement et le manque de construction de logement sociaux et privés touchent tout le monde. Les questions de l’alimentaire, de la gouvernance et de l’internationalisation sont des thèmes qui m’intéressent et qui peuvent selon moi toucher les jeunes. Ce festival permettra aux jeunes de s’exprimer, donner leur avis et surtout de se politiser.
Les jeunes Réunionnais peuvent, et doivent, donner l’exemple. À l’instar du rassemblement sur les violences faites aux femmes entre les différents pays de la zone océan Indien, La Réunion est devenue un exemple dans la région. Le Festival international de la jeunesse réunionnaise pourra être un exemple pour la zone, les jeunes Réunionnais pourront faire progresser les choses dans la zone océan Indien.
Comment pensez-vous que les objectifs visés soient mis en place sur le long terme à La Réunion ?
— Les débats et le bilan qui sera fait à la fin du Festival international de la jeunesse réunionnaise devront s’insérer dans la durée. Il faut clamer aux jeunes Réunionnais qu’ils sont en droit de revendiquer et de s’exprimer, mais surtout de donner leur avis. Pour moi, c’est une question de rapport de force, au-delà des propositions que l’on fera, le festival devra s’inscrire dans un plan plus large.
Finalement, je dirai que les jeunes Réunionnais ont des choses à revendiquer et ont le droit d’imposer leurs idées et de faire jouer le rapport de force en leur faveur sur du long terme. C’est d’ailleurs plus qu’un droit, mais un devoir, car les jeunes se laissent endormir et ce n’est vraiment pas une bonne période pour s’endormir et laisser des responsables indifférents à notre sort prendre des décisions pour nous.
Propos recueillis par Céline Tabou
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